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  • LE DIVORCE, UNE PANDÉMIE DES SOCIÉTÉS MODERNES

    LE DIVORCE, UNE PANDÉMIE DES SOCIÉTÉS MODERNES
        Après la crise financière, les arrestations de pédophiles, la recherche d’un leader introuvable pour les socialistes français, la piraterie et sue sais-je encore, la seule information qui ait, ce matin, retenu mon attention est celle qui porte sur cette maladie des temps modernes, le divorce. En un temps de déshumanisation, d’anonymat et de souffrances isolées, dues au chômage, à la maladie et à la crise en général, nous voyons passer devant nous, sans toujours le savoir, des hommes et des femmes, sans oublier des enfants, victimes de ruptures et de séparations.
        Les enfants, voilà ce qui m’incite à parler ce matin des divorces. L’annonce présentait cette réalité sous cet angle : plusieurs milliers d’enfants de nos pays européens vivent avec un seul de leurs parents, d’autres ne voient leur père qu’une fois par semaine et plus de trente mille (en France) vivent dans une famille strictement monoparentale (avec leur mère).
        Une grande avocate parisienne, spécialiste du droit de la famille, c’est-à-dire du divorce, me disait un jour que les enfants étaient les oubliés du divorce. Et c’est à eux que je pense en rédigeant cette note.
        Lorsqu’un couple dissout son union, c’est toujours une épreuve, même lorsqu’ils n’ont pas d’enfants. Quand c’est le cas, à la douleur des parents, s’ajoute celle, inexprimée et fortement vécue, des enfants qui voient exploser la famille, le foyer qui leur a donné naissance. Lorsque le divorce a lieu au moment de leur adolescence, c’est un peu moins grave que si la séparation intervient à un bas âge. En lisant le dernier livre John La Carré (Un homme très recherché, Seuil) j’ai appris incidemment que sa mère avait quitté le domicile conjugal un beau matin (ou plutôt un sombre matin !) alors qu’il n’avait que cinq ans. Il ne l’a jamais revue… On devine la fêlure dans l’âme de l’enfant qui fréquenta tous les pensionnats anglais, sans jamais avoir la chaleur et la tendresse de sa maman.
        Mais ce n’est pas tout. Une nouvelle réalité a émergé de ce désastre : c’est la famille dite recomposée. Quand un couple se décompose, les anciens époux refont leur vie, chacun de son côté, refondent une famille, conçoivent d’autres enfants ou bien élèvent en commun des enfants issus d’unions précédentes. Un ministre français actuel élève avec sa femme 6 enfants, plus celui qu’ils eurent en commun. Un très haut fonctionnaire français, aux responsabilités de premier plan, élève avec sa nouvelle compagne, 6 enfants…
        Dans ces milieux ci, cela se passe bien, eu égard à la position sociale des parents, les enfants sont bien traités et s’épanouissent aussi bien que possible. Mais des drames récents (je pense au petit Marc martyrisé par son beau-père, justement condamné, depuis, à la réclusion criminelle à perpétuité) montrent qu’il en va tout autrement, généralement.
        Comment faire pour obvier à ce mal ? Je ne sais. Mais je pense que le mariage ne pourra pas continuer comme avant. La permissivité, la libéralisation des mœurs, le relâchement de l’éthique font que les anciennes valeurs prennent l’eau de toutes parts. Je suis le premier à le regretter mais un retour en arrière est impossible. Au lieu de nous jeter éperdument dans le progrès technique et l’aisance matérielle illimitée, nous aurions dû consacrer un tout petit peu plus de temps à la transformation de l’homme. A sculpter notre statue intérieure.

  • A DISPARITION DE TROIS PROSTITUEES A MARSEILLE

     

     

    LA DISPARITION DE TROIS PROSTITUEES A MARSEILLE
        Nos sociétés modernes parviendront-elles un jour à éradiquer ce que l’on nomme le plus vieux du monde ? Il faut l’espérer bien qu’on n’en prenne pas le chemin et que tant d’arguments militent en faveur d’un maintien, plus ou moins aménagé, de ce triste commerce. On parle de maisons closes, d’Eros center et on ajoute que cela au moins, permet de mettre à l’abri les autres femmes puisque les fous et les maniaques ont un lieu précis où assouvir leurs fantasmes.
        Je parle de ce thème, si éloigné de nos recherches philosophiques, en raison de l’inquiétante disparition de trois jeunes femmes (du Maroc, de Roumanie et d’Ukraine) dans un quartier chaud de Marseille. Certes, un suspect est incarcéré à Marseille mais ce n’est pas le sujet qui me retient le plus. Ce que je veux souligner, c’est que tous les gouvernements, toutes les cultures, toutes les législations ont tenté d’éradiquer ce honteux commerce, sans jamais y arriver.
        Tout à l’heure, j’ai regardé, par hasard, une émission consacrée à ce sujet. Il semble que la question soit plus complexe que je ne croyais. D’abor, il faut, semble-t-il, distinguer entre la prostitution de rue, individuelle, sous le contrôle ou la contrainte d’un proxénète, et enfin la prostitution sur internet. Dans ce cas précis, les dames sont nommées escort girls…
        Ce qui m’a aussi frappé, c’est que ces dames révèlent avoir de bons clients réguliers, gentils pères de famille, qui s’accordent un petit dérivatif de temps en temps. Mais j’ai été stupéfait d’apprendre que des femmes, rangées et honorablement connues, faisaient occasionnellement commerce de leurs corps, grâce justement à l’internet qui leur permet de gagner, paraît-il, beaucoup d’argent et de faire ce travail en toute sécurité… C’est incroyable !
        Les événements de Marseille montrent bien que la sécurité ne règne pas dans ce domaine et que la prostitution n’est pas une occupation anodine.  Je le répète, au risque de passer pour un naïf : j’ai été soufflé d’entendre des femmes, jeunes et très comme il faut, reconnaître que ce métier leur rapporte beaucoup plus d’argent, en travaillant moins !!
        Quand je pense au roman de Thomas Mann où il souligne la réticence  naturelle d’un corps à toucher un autre intimement, je me demande sur quelle planète nous vivons. Probablement pas sur la même que certains.
    En revanche, l’Etat est coupable dans tous les cas de figure : il interdit la prostitution mais taxe les prostituées… Amusant, non ?
     

  • LA PIRATERIE MARITIME

     

     

    LA PIRATERIE MARITIME
        Nous voila revenus à l’époque où la marine britannique, la Royal Navy, corps d’élite de l’empire britannique, pourchassait mutins et pirates jusque dans les recoins les plus cachés de l’univers. On connaît l’adage : les pirates sont envoyés à la potence par ceux qui les tiennent les premiers.
        Ce qui se passe depuis plus d’un an au large des côtes somaliennes, et depuis peu, encore plus loin, en très haute mer, est grave : les récents détournements risquent de devenir une industrie très lucrative si l’on n’y prend garde… On a vu à la télévision des hommes masqués dire qu’ils étaient contraint d’assurer de cette façon leur subsistance et celle de leurs familles… je n’en crois pas un mot. Tout d’abord, en raison des moyens logistiques que nécessitent un tel détournement et la prise de contrôle d’un super tanker comme celui de l’Arabie Saoudite : ou encore le navire, de moindre tonnage, chargé de blé à destination de l’Iran.
        En fait, nous avons affaire à une nouvelle étape dans la guerre contre les voies maritimes mondiales tendant à rendre peu sûres les voies empruntées par les gros bateaux. N’y a-t-il pas une arrière-pensée cachée dans cette affaire ?
        Les USA et l’Europe ne devraient pas attendre un vote hypothétique de l’ONU pour agir.  La France et l’Amérique disposent de bases rapprochées de ces lieux et peuvent intervenir rapidement pour y mettre bon ordre.
        Que l’on y prenne garde : il ne faut pas faire comme au début des années soixante-dix lorsque les nations civilisées ont sous estimé les détournements d’avions par les Palestiniens. Aujourd’hui, cela risque de se produire dans les mers : imagine-t-on un commando d’al-Quaida s’emparant d’un bateau chargé de millions de barils de pétrole et menaçant de le lancer à toute vitesse contre d’autres navires ou des ports sensibles ?
        Décidemment, la destruction s’abat sur notre monde…