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  • L’ABSENCE DE LA CHANCELIÈRE FÉDÉRALE AUX CÉRÉMONIES DU 11 NOVEMBRE

     

     

    L’ABSENCE DE LA CHANCELIÈRE FÉDÉRALE AUX CÉRÉMONIES DU 11 NOVEMBRE

        Le courant ne passe pas vraiment entre la chancelière fédérale et le président français ; on ne peut plus parler du couple ou du moteur franco-allemand. Certes, on nous a dit que Madame Merkel était retenue par une commémoration en Pologne, prévue de longue date. Tout de même, toutes les chancelleries d’Europe savaient que ce 11 novembre était celui du 90 ième anniversaire de la fin de la grande guerre.
        Chacun se souvient de cette photo qui fit le tour du monde, François Mitterrand Et Helmut Kohl se tenant par la main à Verdun, dans la Voie Sacrée.
        C’est une occasion manquée, une de plus, qui a tendance à générer un climat, pas forcément le meilleur pour développer encore plus les relations déjà profondes entre les deux pays.
        Les relations personnelles entre dirigeants comptent beaucoup. Souvenons nous de celles qu’entretenaient Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, ou même celles de Jacques Chirac et Gerhard Schröder…
        Il faut espérer mieux.
     

  • L Y A PLUS DE VINGT-HUIT ANS, L’ATTENTAT DE LA RUE COPERNIC A PARIS

     

    IL Y A PLUS DE VINGT-HUIT ANS, L’ATTENTAT DE LA RUE COPERNIC A PARIS

        Les policiers français sont presque formels : on a mis la main sur le responsable présumé de l’attentat de la rue Copernic qui se trouve être un palestino-libanais, enseignant la sociologie à Ottawa, au Canada. Plus d’un quart de siècle après des faits sanglants, c’est tout un symbole. Ceux qui n’ont pas encore trente ans ne peuvent se souvenir des blessures sanglantes que des terroristes palestiniens, aidés par certains pays de leur obédience, ont infligé au monde entier, sans distinction aucune, avec, évidemment une dilection prononcée pour les cibles sionistes, juives et israéliennes.
        Ce coup de filet est dû à l’aide des Israéliens mais aussi des Allemands qui ont récemment renouvelé une commission rogatoire, ayant conduit à l’arrestation du coupable présumé.
        Si cela devait s’avérer, quel symbole et surtout quel coup de pied dans la fourmilière du terrorisme international, car tant de complicités d’Etats seraient mises à nu. Il y a donc à parier que cette enquête sera longue et à rebondissements car le coupable, quel qu’il soit, avait forcément des complices qu’il ne manquera pas d’impliquer. Etant entendu que la mise sur pied d’un tel attentat (quatre morts, si je ne m’abuse) ne pouvait être le fait d’un individu isolé…
        Malheureusement, cet acte n’appartient pas à un passé révolu, car le terrorisme s’est étendu et beaucoup sophistiqué.
     

  • LA RENCONTRE DU G 20 DE WASHINGTON

     

     

    LA RENCONTRE DU G 20 DE WASHINGTON
        C’est une action courageuse mais probablement un avertissement sans frais que cette rencontre de Washington qui débitera ce week-end aux USA. Le président Sarkozy, à l’origine de ce la rencontre, entend faire valoir cinq points importants visant à réguler plus étroitement la finance internationale, responsable de la longue crise qui s’est abattue sur le monde occidental et les économies qui lui sont rattachées.
        Malheureusement, les discours des deux présidents, américain et française, sont de véritables études d’un contraste tant ils se tournent le dos. Le Français clame la nécessité de réformer en profondeur et l’Américain, sur le départ, lui répond que ce n’est pas le capitalisme qui est en cause, que le libre échange est une nécessité vitale et que c’est qu’il faut, c’est une simple opération d’assainissement.
        On peut dire que ce sont deux méthodes, deux cultures qui s’opposent. La presse américaine a même repris en français l’expression si honnie aux USA de dirigisme économique à la française. Ce n’est pas entièrement faux, mais les Français ont raison de dénoncer par avance, un remède cosmétique à une crise ravageuse.
        Alors, un coup pour rien ? Probablement. Mais on parle déjà d’une nouvelle rencontre vers la mi février lorsque le nouveau locataire de la Maison Blanche sera enfin dans ses meubles. Le nouvel élu a carrément repris les grosses pointures de l’administration Clinton où l’on chercherait vainement le moindre Afro-américain. Il est vrai que ce n’est pas la couleur de la peau ni l’idéologie qui créent la compétence. Pour l’acquérir, il faut une longue ascèse et beaucoup d’humilité. Mais ce n’est pas le sujet.
        Être au chevet de l’économie moniale qui en a bien besoin, là est la question. Une fois de plus, l’Amérique doit être au rendez-vous pour réformer le statut du dollar et les accords de Bretton-Woods qui remontent à 1944 ! Et les USA ne seront au rendez vous qu’à partir du 20 janvier 2009. Et nous n’avons pas d’autre choix que de les attendre.