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  • Et de cinq ! Le mouvement de grèves et de paralysie contre la réforme des retraites

    Et de cinq ! Le mouvement de grèves et de paralysie contre la réforme des retraites

    Une nouvelle fois, ceux qui protestent contre la réforme des retraites vont se mobiliser dans les métropoles françaises afin d’ajouter à la confusion et au désordre qui menacent. J’avoue ne plus très bien comprendre. Après les appels inconsidérés de certains leaders socialistes à la jeunesse, l’invitant si imprudemment à descendre dans la rue, il y a à présent l’organisation du déséquilibre et de la pénurie. Certains grévistes ne se gênent même plus pour le clamer à la télévision : ils veulent développer une stratégie de l’encerclement et faire venir les lycéens, les routiers, les transports, les aéroports, bref tous les pans de l’économie française pour contraindre le gouvernement à revenir sur son projet. C’est ainsi que les chaînes de télévision attisent, sans le vouloir vraiment, l’idée de pénurie alors que les réserves de carburant sont au maximum et que le pays peut tenir au moins trois mois.

    Mais par delà cette évidence, comment peut-on admettre que quelques groupes, situés à des emplacements stratégiques, paralysent, voire causent à tous les autres citoyens, des nuisances incroyables ? Comment admettre que des gens qui ont la sécurité de l’emploi puissent abuser de leur position ? Le droit de grève n’est pas le pouvoir de rendre impossible la normale des autres. Il y a dans ce pays ds attitudes qui s’apparent à une stratégie de guerre civile. On sent que la société française actuelle ressemble à un volcan où la braise couve silencieusement mais fortement sous la cendre. Pourquoi ?

    Comment se fait-il que dans le camps des opposants –et ils ont le droit de l’être- on n’entende guère de solution alternative ? Comment se fait-il que le PS se sente soudainement débordé par la rue qu’il a excitée mais ne contrôle plus ?

    Il y a un bon mot de Nikita Krouchtchev que l’on pourrait citer , en l’adaptant à la situation actuelle: donner la parole exclusivement à la rue est séduisant mais extrêmement dangereux.

    On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus…

  • la très étrange visite de M. Ahmaninedjad au Liban : un Etat vraiment indépendant ?

    V

    la très étrange visite de M. Ahmaninedjad au Liban : un Etat vraiment indépendant ?

    Aux premières lueurs de l’aube, réveillé après le long dîner-débat d’hier soir, je regarde l’écran de télévision, sans vraiment croire ce je vois et entends : l’inénarrable président iranien qui se rend dans le sud du Liban, tout près de la frontière israélienne pour annoncer haut et fort que l’Etat hébreu va disparaître… On se frotte les yeux et on se demande si on a bien entendu. Alors que cet Etat dont il s’est juré la perte peut infliger au sien une terrible défait à la fois militaire et électronique (il en a déjà eu un avant-goût), ce président iranien, si fortement contesté dans son propre pays et dont l’élection fut entachée d’irrégularités graves, n’a rien de mieux à faire que de venir perturber le calme d’une région qui n’a guère besoin de cela…

    Au lieu des e vouloir un facteur de paix et d’apaisement, cet homme aux abois a tout misé sur une stratégie de l’affrontement : la Maison Blanche n’a pas tardé à réagir en soulignant que le Liban n’était plus un Etat indépendant et qu’une partie de son territoire était devenue une base militaire iranienne. A quand la République libanaise islamique ?

    Mais comment une faction chiite armée peut-elle s’arroger le droit de faire inviter un tel homme et lui offrir un circuit de visite qui met en danger la sécurité du pays ?

    Pour l’instant, Israël a réagi avec calme et pondération. Il est douteux qu’il en sera toujours ainsi. Le président iranien aggrave son cas : les USA et l’Europe, sans même parler d’Israël, ne lui laisseront pas les mains libres au Liban. Ni même ailleurs, semble-t-il.

    Rêvons du jour où le Liban retrouvera enfin son indépendance et l’Iran des dirigeants dignes de ce nom..

  • Un retour de la sérénité ?

    Un retour de la sérénité ?

    Pouvons nous rêver, je dis bien rêver, d’un retour de la sérénité, de l’instauration de relations sociales apaisées en France ? Cela serait éminemment souhaitable.

    Il est curieux de voir comment les réactions au blog d’hier ont été agressives. Est-il normal que tant de gens ne pensent qu’à leur retraite au lieu de se réjouir d’être en activité ? Le pays a-t-il à ce point vieilli ? C’est vraiment déprimant. Et je ne parle même pas de ces leaders politiques d’opposition qui, à court d’arguments, enjoignent aux jeunes (15-16 ans !) de descendre dans la rue au lieu d’étudier et d’apprendre……

    Toutes les opinions sont acceptables, y compris celles qui sont violemment contre toute réforme. Mais ce qui est inacceptable, c’est d’injurier ceux qui ne sont pas d’accord avec vous.

    Personnellement, je comprends ceux qui ont perdu leur emploi, ont du mal à joindre les deux bouts, ressentent des difficultés, etc..Je souhaite, du fond du cœur, que cela aille mieux pour tous.

    Mais il faut aussi penser à ceux qui souffrent injustement des grèves de gens bien installés dans leur fonction publique, à l’abri de tout licenciement et qui rendent malaisée la vie des autres.

    L’actuelle réforme des retraites est une réformette, bientôt on sera contraint d’abandonner le système de répartitions pour se rabattre sur celui, O combien plus dur et plus cruel, de la capitalisation.

    Aujourd’hui au moins, la solidarité joue encore entre les classes d’âge et de la société. Mais qu’on y prenne garde : la potion qui nous est administrée aujourd’hui n’est rien en comparaison de ce qui aurait dû être.. et qui nous attend.

    Encore une fois, cela ne vient pas de l’auteur de ces lignes. Il suffit simplement de sortir du rêve et d’entrer enfin dans la réalité.

    Le déni ne sert à rien. Au risque de me répéter, je le redis : Voyez l’Allemagne !