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70% de Français disent comprendre les maires qui refusent d’accueillir des réfugiés
Ce chiffre était parfaitement prévisible. Une fois l’émotion retombée, les gens se ravisent, dès que l’échéance se rapproche et que c’est dans leur voisinage immédiat que les réfugiés vont s’installer. Ils ne cachent plus, c’est le saut dans l’inconnu : comment vont se comporter ces hommes et ces femmes qui parlent une autre langue, croient en une autre religion et ont d’autres mœurs ?
D’anciens, maires de villes assez importantes ont clairement marqué leur refus d’accueillir des inconnus dans eurs cités, d’autant qu’ils ont d’autres gens à intégrer et qui ont du mal à le faire.
Une autre ancienne ministre, amie de Nicolas Sarkozy a dit justement que lorsqu’on sauve un être humain de la noyade ou de l’incendie, on ne lui demande pas sa nationalité ni sa religion, on lui tend une main secourable, on l’alimente, on le réchauffe, on le soigne et on est attention à ses besoins, dans toute la mesure de nos possibilités.
Mais voilà, c’est le court terme, il faut voir le long terme. Est ce qu’on peut garder tout ce petit monde chez soi ? Le cas de l’Allemagne est tout différente, elle encourage les populations à venir chez elle, car l’industrie allemande a besoin de bras et la population du pays ne parvient plus à se renouvelle : les naissances ne compensent plus les décès.
C’est dans une bonne décennie que l’on saura si l’Allemagne a fit une bonne affaire, si elle a fait le bon choix en recevant tant de centaines de milliers du
gens du Proche Orient, qu’ils sont chrétiens ou musulmans.
Ce chiffre de 70% esr en contradiction absolue avec les chiffres précédents ; il montre surtout que l’adhésion aux réfugiés était une réaction émotive.