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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1294

  • U SIDA AU RESTO DU CŒUR

     

    DU SIDA AU RESTO DU CŒUR

    C’est un peu triste, mais c’est ainsi. Aujourd’hui, c’est la journée de lutte contre le sida et c’est aussi le commencement de la campagne annuelle des restaurants du cœur, si chers au regretté Coluche. Deux faits qui marquent en lettres rouges les manquements et les détresses de notre époque.
        En écoutant ce matin les nouvelles, avant de sauter dans le train de Genève, je constatai que les inscriptions auprès des restaurants du cœur avaient déjà, le jour de l’ouverture, augmenté de 5% ! Comment est-ce possible ? On se le demande : la crise, le chômage, la précarité, la maladie, les divorces, les abandons de famille, en somme toute la panoplie du monde contemporain avec son long cortèges de causes du mal-vivre…
        J’ignore comment le traduire dans les faits, concrètement, mais il nous faut absolument de la justice sociale. Nous devons veiller, sans faire de dirigisme économique ni de matraquage fiscal, à ce que les enfants, surtout les enfants, ne pâtissent pas des bouleversements sociaux qui peuvent jalonner la vie de leurs parents. Malheureusement, le sens de l’histoire prendre une autre orientation. Et surtout, les valeurs morales sont en baisse constante. L’individualisme, la course désordonnée vers le bonheur matériel et tant d’autres choses font que la formation éthique  des individus laisse à désirer.
        Tput le monde connaît le fameux refrain vous qui passez sans me voir, ; eh bien ! c’est un peu ça. Combien de fois passons nous devant des gens qui dorment, mangent et boivent, vivent dans la rue, sur des cartons, dans des parkings, fouillent des poubelles dans les quartiers plus ou moins aisés de Paris, et nous ne réagissons pas.
        Mais que peut faire un individu isolé, même avec beaucoup de bonne volonté ? Pas grand’ chose. Espérons cependant que nous parviendrons à trouver enfin un remède pour cette maladie du siècle dont c’est la journée.
     

  • LES ELECTIONS EN ISRAÊL

     

     

    LES ELECTIONS EN ISRAÊL
        Unique démocratie dans un océan de régimes tyranniques et autoritaires, Israël dont les partis politiques s’apprêtent dès ce lundi à désigner ses têtes listes et ses candidats pour les élections générales, va entrer dans une zone de turbulences durables. La démocratie est à ce prix.
        C’est incontestablement le parti du Likoud de Benjamin Netanyahou qui a le vent en poupe. Réussira-t-il à prendre le pouvoir et à redresser la situation ? On le souhaite, mais ce n’est pas gagné d’avance. Face à lui, le parti Kadima, part attrape-tout fait de bric et de broc, et le parti travailliste, englué dans une grave crise de leardership, ne semblent pas être de grands dangers.
        En Israël, les campagnes électorales sont généralement brèves et brutales ; il y a fort à parier quez les positions bougeront et que nous serons pas à l’abri de surprises…
        Mais il y a aussi cette lassitude des électeurs, fatigués d’être baladés à droit comme à gauche ; on raconte l’anecdote suivante à propos d’une dame ayant constaté la ferveur des candidats avant d’être élus et leur inertie une fois qu’ils ont atteint leur but. Avant l’élection les murs te parlent, après l’élection, tu parles à un mur…
     

  • UNE NOUVELLE MENTALITÉ DE LA SNCF ?

     

    UNE NOUVELLE MENTALITÉ DE LA SNCF ?
        A la suite des retards et des pannes à répétition à la SNCF, notamment de l’Eurostar sous la Manche, qui a infligé plus de cinq heures de retard aux voyageurs, la SNCF a enfin réagi comme une société commerciale civilisée : excuses présentées aux voyageurs, remboursements des billets, offres de plateaux- repas, mise à disposition de taxis, voire, si besoin est, de chambres d’hôtels… Du jamais vu ! Aux USA et en Allemagne, ou dans d’autres pays d’Europe, les retards font l’objet de tels protocoles sans rechigner. En France, les juges français rechignent à accorder des dommages et intérêts aux voyageurs ainsi lésés. Il serait temps que cela change.
        La semaine dernière, ayant pris le train de 7h10 pour Genève, nous ommes arrivés avec plus d’une demi heure de retard, l’employé de la SCNF s’est à peine excusé à l’arrivée, deux minutes avant le terminus, ce qui a provoqué justifiée de plusieurs voyageurs, indignés de voir ainsi traités… Ils ont bien raison.
        Il serait que la SNCF devienne elle aussi une société par actions avec des actionnaires privés et des distributions de dividende, cela donnera à réfléchir à certains…
        Les retards, j’en suis sûr, seront rares et si’ls venaient à se produire, ils coûteraient tellement cher que la direction, privatisée, prendrait les mesures nécessaires.