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Vu de la place Victor-Hugo - Page 462

  • Que veut Arnaud Montebour? A quoi sert sa tribune parue dans le JDD?

    Le pavé dans la mare d'Arnaud Montebourg

    Cet article paru dans le JDD était parfaitement prévisible. Montebourg ne se laissera pas écarter sans rien dire. il entend exister mais s'il dit avoir abandonné la politique. Il a une revanche à prendre sur ses amis qui l'ont évincé et il a bien choisi son moment. Alors que les membres drigeants du PS se préparent à conclure triomphalement leur congrès, il signe une tribune au vitriol avec son ami Matthieu Pigasse, banquier réputé de gauche, et parue dans le JDD.

    Ce congrès aura été caractérisé par une distribution de rôles, ce ne fut pas un congrès fondateur, il s'est contenté de conforter les positions du gouvernement et a mis en avant un seul souci, celui du rassemblement. Mais il n'a pas exercé sa faculté dinnovation ni de proposition, donnant ainsi raison à ceux qui prétendent que le PS est une coque vide, un parti transformé en machine électorale pour faire réélire François Hollande. D'aucuns parlent même d'une désertion des militants, découragés et démoralisés par la politique gouvernementale.

    Il est indéniable que chaque fois que la gauche est au gouvernement, elle se heurte aux ralités économiques et doit dévier de sa ligne initiale.

    C'est exactement ce que lui reprochent nos deux journalistes du dimanche qui n'acceptent pas l'austérité, jugeant que ce n'est pas sur ce programme que Hollade a été élu.

    Mais nous savons bien qu'aucun parti n'applique son programme: celui-ci ne lui sert qu'à se faire élire ou réélire

  • Que représente le parti socialiste français aujourd'hui?

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    Quelle est l’influence du partic socialiste en France aujourd’hui ?

     

    Oui, c’est la question que l’on peut se poser légitimement au moment où s’ouvre à Poitiers le 77e congrès de ce parti. Pour certains de ses membres, m’accession au pouvoir a été fatale au PS qui serait, selon eux, une coque vide. Pour d’autres, Jean-Christophe Cambadélis ne serait qu’une marionnette qui prendrait ses ordres à l’Elysée. Mais tous s’entendent pour dire que le PS n’est plus une force de proposition et qu’il s’est transformé en machine électorale au service d’un homme.

     

     

     

    Qu’en est il au juste ? On ne peut pas nier que le PS a des difficultés avec une culture de gouvernement et son éloignement du pouvoir a laissé libre cours à des théoriciens qui réfléchissaient très loin de la réalité. Ce qui explique les tensions entre ceux qui pensent dans le secret de leur cabinet et ceux qui agissent et se heurtent constamment aux contingences quotidiennes.

     

     

     

    D’où les réserves des rebelles du PS, appelés les frondeurs qui demandent avec force la réalisation des promesses de campagne de celui qui siège à l’Elysée et qui devrait, selon eux, se soumettre à une primaire pour la désignation du futur candidat du PS pour 2017.

     

     

     

    François Hollande a tout de même réussi un rétablissement spectaculaire : il y a un an les commentateurs s’interrogeaient bruyamment sur sa capacité à aller au bout de son mandat. Aujourd’hui, personne, pas mêmes ses adversaires les plus acharnés, ne se pose la question. Ce n’est pas rien. Reste la question de la présence au second tour car tous partent du principe en sera. A mes yeux, ce n’est pas si sûr, surtout depuis les démêlés de la fille avec son père qui semble vouloir tout casser si on cherche à l’exclure du parti, ce qui est virtuellement le cas.

     

     

     

    Enfin, si le PS n’investissait pas François Hollande, qui d’autre irait se battre pour 2017 ? La seule alternative crédible n’est autre que Manuel Valls. C’est le seul élément qui peut troubler l’ordre du jeu.

     

     

     

    C’est compliqué, la politique, alors attendons et voyons. Il est vrai que les Républicains cultivent de manière congénitale la division et les haines sont si recuites dans ce camp là que tout est possible. Même une réélection de François Hollande

     

  • La vie ou la mort pour Vincent LAmbert?

     

    La vie ou la mort pour Vincent Lambert ?

     

     

     

    Je n’aimerais vraiment pas être l’un des dix-sept juges de la cour européenne des droits de l’homme qui doit rendre ce matin deux décisions sur le cas de Vincent Lambert, ce tétraplégique de 38 ans, victime d’un horrible accident de la route qui l’a privé de toutes les fonctions de l’être humain. Au point que sa propre famille se déchire : son épouse et ses frères et sœurs, à une exception près, sont pour la cessation des soins, tandis que sa mère opte, ce qui est normal, pour le maintien en vie.

     

     

     

    Je ne prendrai pas parti ce serait folie, et je plains les juges de Strasbourg qui devront rendre leurs décisions, sauf si, fidèles à leur formation de juriste, ils se retranchent derrière des subtilités, incompréhensibles de tous, mais applicables dans de tels cas. Souvenez vous du premier arrêt du Conseil d’Etat sur le foulard islamique ! Les Sages du Palais Royal avaient refilé la patate chaude (passez moi l’expression) aux chefs d’établissements…

     

     

     

    Qui peut décider de la vie et de la mort ? Pas même les médecins dont l’avis est nécessaire au plan clinique mais non suffisant au plan moral.

     

     

     

    En fait, il s’agit presque d’une aporie morale. De quelle éthique se réclameront les juges de Strasbourg pour qualifier ce qui se passe ? Doit on dire que le malade doit vivre dans son état ou le contraire qu’il faudrait cesser de le nourrir ? Dans les deux cas, la question est in-jugeable, indécidable.

     

     

     

    Pourtant, cet homme est bien là, les yeux grand ouverts : implore t il qu’on le laisse en vie ou, au contraire, qu’on lui permette de mourir enfin, comme le demandent certains membres de sa famille.

     

     

     

    Je commence, en ma qualité de philosophe, la recevabilité de l’attitude de certains théologiens qui décident de s’en remettre à Dieu dans de tels cas. Mais même dans ce cas, la transcendance a besoin toujours besoin d’un vecteur humain pour se faire connaître et comprendre de nous, simples mortels.

     

     

     

    Dans le cas qui nous occupe, cas qui vont se multiplier vu le vieillissement de la population et la longévité, nous voyons des yeux le mur de esprit. On ne peut pas aller plus loin : comment prendre une vie quand on ne l’a pas soi même donnée ?