Les grèves en France : ce pays serait il redevenu ingouvernable ?
Décidément les mauvais génies de la France sont de retour : des syndicats minoritaires bloquent tout un pays, menacent la tenue en bon ordre du bac, sanction des études du collège et du lycée en France, commandant l’accès à l’enseignement supérieur. Et tout cela pourquoi ? Parce qu’une poignée de cheminots que la troupe et la police auraient pu mater sans difficultés, prennent en otage des millions d’usage, au nom, si fortement prétendu, du service public.
Depuis l’époque oubliée de Georges Pompidou, on disait déjà que la France était coupée end eux, et pas uniquement dans un sens météorologique. Il y a dans ce pays des forces opposées aux réformes, arcbouté sur un corporatisme à toute épreuve et qui n’hésite pas à mettre l’ensemble du pays à genoux pour faire triompher ses revendications salariales ou statutaires. On se souvient des négociations sur les retraites ; chacun savait, tant au gouvernement d’alors que chez les syndicats, que ce pays ne pouvait plus poursuivre sur sa lancée, vivre à crédit, laisser filer les déficits et qu’un jour il faudrait bien faire les comptes et redresser la barre. On n’y est pas arrivé. Imaginez un pays avec plus d’une dizaine de régimes privés, public, semi privés, semi public, semi privé et dont certains salariés partent en retraite à cinquante ans ou à cinquante cinq ans. Et qui veulent une retraite à taux plein ainsi que cinq semaines de vacances d’été sans compter les innombrables vacances d’hier, de Pâques et les week ends (je veux dire les ponts et les viaducs.
Mais mes pensées vont aujourd’hui à celles et à ceux qui se demandent avec angoisse s’ils vont pouvoir se rendre dans les centres d’examen pour subir les épreuves du bac. J’imagine que ces grévistes ont un des enfants ou, à défaut, un cœur. Que ne pensent ils à ces centaines de milliers de jeunes (près de 700 000) qui, par leur faute, sont entrés dans un état de fébrilité, peu compatible avec le passade d’examens qui vont déterminer leur avenir.
Dans tout autre pays au monde, ces grévistes auraient fait une pause. Mais il faut dire aussi que la passivité, les atermoiements, l’absence de courage des gouvernements successifs ont largement développé le sentiment d’impunité. Si les débutés votaient l’intervention de l’armée, les choses rentreraient dans l’ordre en moins d’une nuit. Mais voilà pour ce faire, il faudrait avoir des hommes politiques courageux et non pas des hommes qui gouvernent sur la foi des sondages.
Il faut réagir .