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Vu de la place Victor-Hugo - Page 709

  • La moralité de certains grands sportifs

    La moralité des joueurs de foot ball… et autres sportifs

     

    Le baron Pierre de Coubertin doit se retourner dans sa tombe : lui qui plaçait l’activité sportive au-dessus des valeurs communes des sociétés humaines y voyant une école de rigueur, de discipline, de respect des règles et de dépassement loyal et correct de soi-même n’aurait jamais imaginé, même de très loin, les excès, les dérives morales de certains grands sportifs ou réputés tels.

     

    On se souvient des écarts inqualifiables et impardonnables de l’équipe de France à la coupe du monde du football.. On se souvient aussi des tromperies de Lance Amstrong, septuple  vainqueur du tour de France et dirigeant d’une fondation à but non lucratif.

     

    Et voici qu’aujourd’hui on retrouve, selon la police, le numéro de téléphones de quelques footballeurs dans le téléphone portable d’une jeune femme de seize ans qui se prostituait à l’occasion. Quand elle a été arrêtée elle détenait de la drogue sur elle.

     

    Les directeurs sportifs et les présidents de fédérations ont beau évoqué l’exemplarité des champions qui sont de s modèles, rien n y fait. C’est peut-être Me Roselyne Bachelot qui a eu raison de dire que nous avions affaire à des caïds immatures de banlieue, se croyant tout permis puisqu’ils étaient adulé et grassement payés sur les terrains de foot et les cours de tennis.

     

    Mais on oublie le principal coupable, c’est le public qui ferme les yeux sur des agissements que la morale réprouve. Et qui accepte le cynisme public de quelques fausses célébrités dont le sens de l’honneur nous commande de nous détourner.

  • Le mauvais exemple de la Corée du nord

    Le mauvais exemple de la Corée du nord

    Curieuse maœuvre que cette expérience de la Corée du nord qui se livre à un essai nucléaire interdit au moment même où le Pr Obama prononce son discours sur l'union. C'est une façon de dire que les USA sont un tigre en papier.

    C'est aussi une manière d'encourager l'Iran des Mollahs qui veut détruire Israël. Il n'est pas exclu qu'Obama opte pour la mnière forte puisque la fenêtre diplomatique ne rapporte rien.

    Il va toujours privilégier la paix et la discussion mais lorsque les gens ne veulent être entendre, il est vital d'agir.

  • Benoît XVI s'en va mais Herr Professor Dr Ratzinger revient…

    Le pape Benoît XVI s’en va… Herr Professor Dr Ratzinger revient…

     

    L’annonce hier peu avant midi a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un beau ciel bleu. Ce fut tout d’abord un sentiment d’incrédulité. Le secret avait été bien gardé car peu de proches, de très proches avaient été mis dans la confidence. On a parlé du propre frère du pape, Georg, qui savait et s’attendait à ce que son frère prît cette décision exceptionnelle.

    Tout en respectant les motivations personnelles du saint Père qui se trouve seul face à sa conscience et qui a dû peser longuement le pour et le contre, on a le droit de passer en revue les conséquences d’une telle décision pour la vie de l’Eglise et l’institution pontificale.

    Il me semble que la première cause a certainement été le souvenir, vécu à bout portant , à proximité immédiate, de l’agonie insupportable de son prédécesseur. Esprit germanique, c’est-à-dire carré, ne se dissimulant guère les conséquences éventuelles d’une décadence physique et morale, Benoît XVI a préféré interrompre son pontificat, sentant ses forces le quitter. Il n’a pas eu peur d’ouvrir un chapitre encore inédit dans l’histoire de l’Eglise (à une exception près remontant, dit on, à 1295) en démissionnant de son poste. Rien ne l’a arrêté : ni le problème posé par son futur statut, ni l’émoi causé par sa décision. Dès que l’appel s’est présenté devant lui, il a  agi. N’écoutant que sa conscience.

    Après ces motivations strictement personnelles il y a eu certainement des dysfonctionnements au Vatican qui ont montré à ce saint homme que «notre sainte mère l’Eglise» pratiquait parfois, à son corps défendant, des méthodes que l’Evangile dont elle a la garde, réprouve… Il suffit de penser à quatre ou cinq crises qui ont puissamment ébranlé l’institution Vaticane durant ce pontificat. Il serait injuste de les attribuer à je ne sais quelle négligence ou incurie du pape actuel ; cela faisait partie  de l’héritage, non point du prédécesseur mais de l’institution.

    Il faut aussi parler des clans, des petits groupes qui luttent pour le pouvoir afin d’imposer leurs vues et leur conception de la vie chrétienne. N’oublions pas que l’Eglise catholique représente la catholicité, c’est –à-dire le monde… Et vous ne dirigez pas un tel équipage comme une équipe de football ou de rugby.

    Quelle conclusion pouvons nous tirer de cela ? Le pape a considéré qu’il ne devait pas rester s’il n’était plus en mesure d’exercer ses fonctions dans leur plénitude. On aimerait donc que certains hommes d’Etat ou élus politiques s’inspirassent d’un si haut exemple.

    D’une certaine manière, Benoît XVI a voulu moderniser l’Eglise en lui imposant un changement inédit par le haut, c’est-à-dire le touchant lui-même. Il part rejoindre ses chères études alors que généralement on est renvoyé à ses chères études lorsqu’on est congédié.

     

    Ne faisant pas partie de son Eglise, je n’en admire pas moins ce saint homme qui va pouvoir reprendre le cours de ses méditations et de ses lectures. Il nous manquera mais nous le lirons.

     

    Benoît XVI s’en va mais Herr Professor Dr Josef RATZINGER revient. Herzlich willkommen