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Vu de la place Victor-Hugo - Page 708

  • Deux femmes pour la mairie de Paris…

    Deux femmes pour la mairie de Paris

    La France est hélas un pays toujours pris entre deux élections. Et aujourd’hui on en vient à se demander si dans plus de quatre ans (rendez vous compte : 4 ans) le président récemment battu va se représenter.. C’est dire combien les Français aiment les élections. Dans les débats télévisés, les journalistes exercent leur fine ingéniosité sur les petites phrases, les silences, les comportements… et généralement ils se trompent.

     

    Mais pour le poste de maire de Paris, il semble qu’on leur ait tendu une perche dont ils n’ont pas tardé à se saisir. Madame Hidalgo d’un côté, NKM de l’autre promettent de offrir aux Parisiens tout ce qu’ils souhaitent depuis toujours : moins d’impôts, moins de bruit, moins de voiture, bref la tarte à la crème…

     

    Il semble que les femmes aient le vent en poupe, il semble aussi qu’il n’y aura pas deux mais trois femmes, même si la troisième honorable ancienne ministre n’inspirera pas confiance aux Parisiens qui souhaiteront probablement élire une personne issue du corps traditionnel français, ce qui signifie quelqu’un comprenant leurs difficultés et leurs aspirations.

     

    Peut-on parer les dames de toutes les qualités de la terre ? Il semble, encore une fois, que les hommes ont sorti cette dernière carte pour continuer à tirer les ficelles. AU fond, la cause des femmes ne devrait pas être une mode, on élit une femme si elle a les qualités requises pour le poste en question. Jadis, en France, la fonction créait la compétence, aujourd’hui c’est l’appartenance sexuelle. Voyez le dernier renouvellement des sièges au Conseil Constitutionnel : tois sièges vacants, trois femmes nommées.

     

    Pas mal, non ?

  • L'Irak et la Syrie, satellite de l'Iran?

    L’Irak et la Syrie, satellites de l’Iran ?

     

    C’est la question que les chancelleries occidentales se posent depuis deux jours lorsque l’ancien premier ministre de Bachar el Assad a dit sur Al Arabiya que l’Iran occupait véritablement la Syrie, permettant au régime de subsister car ses propres forces ne suffiraient plus à assurer sa survie. Parallèlement à la Syrie, l’Irak voisin voit se développer des troubles dans la province de l’Anbar où les manifestations sont récurrentes et où les adversaires de l’actuel Premier Ministre Nouri Al Maliki  réclament sa démission lui reprochant son mode de gouvernement clanique, dictatorial et hors de tout contrôle..

     

    C’est l’arc chiite que si forme et que tous les régimes sunnites, de la Jordanie à l’Arabie, redoutent plus que tout. On sent bien que l’Iran livre un combat pour sa propre survie et celle de son régime. Menacé de frappes aériennes par les USA et Israël, isolé sur la scène internationale à la suite de son comportement illégal en matière de nucléaire militaire, en proie à de graves problèmes économiques dus aux sanctions de l’ONU, l’Iran a compris que la chute de Bachar entraînerait celle son allié libanais, le Hezbollah et signerait par là même son expulsion définitive de la région. Cela signifierait aussi son isolement prolongé et, à terme, la chute de ce régime des Mollahs  qui n’a toujours pas réussi à trouver sa place dans le concert des nations. C’est l’objectif à long terme poursuivi par l’Arabie saoudite et ses alliés dans la région.

     

    In tel régime ne peut subsister que s’il fait des petits et s’il a des alliés à l’étranger. Or, ce cas de figure a du mal à s’imposer, d’où l’emprise de plus en plus tentaculaire sur les deux pays cités, la Syrie et l’Irak.

     

    Que font les USA et leur CIA ? Il est clair que les Américains surveillent cette évolution en Irak comme le lait sur le feu. Il est même probable qu’ils ne sont pas totalement étrangers aux troubles et à la vague de mécontentement dans l’Anbar et en Irak en général où les attentats redoublent de violence. Ayant occupé ce pays pendant près d’une décennie, la CIA a eu le temps d’y installer des réseaux développés et de s’infiltrer dans les sites gouvernementaux les plus élevés. Il n’est donc pas exclu que des changements interviennent prochainement dans ce pays où la guerre de l’ombre entre Américains et Iraniens fait rage.

     

    Pour la Syrie, le dénouement, sans être imminent, ne fait pas l’ombre d’un doute. L’Iran défend une cause perdue d’avance : aucun régime ne peut se maintenir à l’encontre de la volonté de tout un peuple, dans un pays devenu un véritable champ de ruines et où les morts se comptent par centaines chaque semaine. Si rien ne change, on va vers les 100 000 morts, ce qui est une honte.

     

    On a souvent dit que les Etats sont des monstres froids. On en a la preuve chaque jour que Dieu fait

  • L'affaire de la viande de cheval, une course au profit.

    L’affaire de la viande de cheval, une course au profit à tout prix

     

    Si l’on en croit les conclusions provisoires d’une enquête préliminaire, l’étau se resserre autour d’une entreprise française qui serait responsable d’une gigantesque fraude à la viande : faire passer une viande achetée à bas prix pour ce qu’elle n’est pas, c’est-à-dire de la viande de bœuf, et la revendre transformée afin que certains distributeurs puissent proposer ces produits finis à des prix défiant toute concurrence… C’est donc une course effrénée au profit à tout prix (sans vilain jeu de mots), sans se préoccuper des conséquences fâcheuses sur la santé des gens.

     

    Ce qui est d’autant plus inquiétant, quand on regarde les choses de plus près, c’est l’étendue de la fraude qui couvre ou touche l’Europe dans son ensemble. Cela a commencé avec la Grande Bretagne, puis à la France et à présent c’est la Suisse qui semble touchée.

     

    L’industrie agro-alimentaire occupe des positions très fortes dans l’économie des différents pays concernés. Ses chefs peuvent soumettre les différents gouvernements à un chantage autour de l’emploi et autour aussi au sujet de l’approvisionnement. Mais les éventuels problèmes de danger alimentaire à grande échelle incite les Etats à faire preuve de fermeté.

     

    Savez vous à quoi cela fait penser ? Vous avez sûrement entendu parler de grands collectionneurs d’œuvres d’art ou de tableaux de grands peintres qui s’adressent à des intermédiaires en leur disant à peu près ceci : Mon cher, trouvez moi un Matisse, un Picasso ou un Toulouse Lautrec à un très bon prix…

     

    Et que se passe-t-il ? L’indice des tableaux volés dans les musées nationaux ou les collections privées ne cesse de croître ! Quand la grande distribution met en concurrence différents producteurs et que la seule loi est celle du profit et non plus celle de la qualité, vous retrouvez du cheval dans votre assiette…