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Vu de la place Victor-Hugo - Page 744

  • JUDA HA-LÉVI ET ABUHAMID AL-GHAZZZALI Deux théologiens adversaires de la philosophie

    JUDA HA-LÉVI  ET ABUHAMID AL-GHAZZZALI

                    Deux théologiens adversaires de la philosophie

     

             CONFÉRENCE A LA ynagogue rue Copernic à PAris

                    le lundi 19 novembre 2012 à 19 heuresa

     

             Dans le cycle de conférences sur le dialogue des cultures, les religions et la philosophie, nous avons jusqu’ici, parlé de philosophes-théologiens ou de philosophes-herméneutes dont le postulat était le suivant : il existe un accord profond entre le donné révélé et le donné rationnel, entre la raison et la révélation.

             Mais nous devons ce soir rendre compte de deux exceptions assez similaires, à cette règle. Il s’agit donc de deux théologiens au sens strict du terme, qui eurent tous deux, chacun à sa manière, une formation philosophique considérable mais qui n’en devinrent pas moins de solides adversaires de la philosophie pour autant. L’un était musulman et se nommait Abuhamid Al-Ghazali, natif de Tus (1058) en Khorasan, dans l’Iran actuel, tandis que l’autre était un juif Juda ha-Lévi, né en 1075 à Tudèle. Tous deux écrivaient en langue arabe et il n’est pas exclu que le penseur judéo-arabe ait eu vent de l’œuvre anti-philosophique de son alter ego musulman plus âgé… tous deux prirent pour cible le legs philosophique gréco-musulman de leur temps. C’est-à-dire l’aristotélisme de grands penseurs de la falsafa : Al-Kindi, Al-Farabi, Ibn Sina, pour s’en tenir aux prédécesseurs d’Averroès qui croisera le fer avec Al-Ghazali, mais à titre posthume en réfutant son célèbre écrit Tahafut al-Falasifa par son moins célèbre Tahafut al-Tahafut

    Et tous deux, le juif comme le musulman croyaient plus en la révélation qu’en la raison

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  • Crise à l’UMP aujourd’hui :aurons nous encore besoin de partis politiques demain ?

    Crise à l’UMP aujourd’hui : aurons nous encore besoin de partis politiques demain ?

     

    Les incidents inimaginables qui secouent en profondeur le parti de Nicolas Sarkozy incitent à se poser la question suivante : compte tenu de la mentalité des hommes (et des femmes) politiques et vu de quoi les appareils sont capables pour garder ou conquérir le pouvoir, devons nous leur faire confiance ou, au contraire, chercher d’autres voies d’expression pour la démocratie ?

     

    On peut tout réformer dans nos sociétés, sauf l’homme, l’être humain. Vouloir réformer les mœurs politiques, c’est, au bout du compte, vouloir changer les êtres humains que nous sommes. C’est une quasi impossibilité. Voyez un exemple :  la parité hommes / femmes. Certains partis préfèrent payer d’importantes pénalités ou contourner la loi plutôt que de s’y conformer. Mais puisqu’il est question de femmes, parlons en.

     

    Au lieu d’apporter un comportement nouveau et des mœurs plus raffinées, elles se conduisent le plus souvent pire que leurs rivaux masculins qui cherchent, coûte que coûte à se faire voir, à jouer des coudes pour être sur la photo, etc… Ce matin, par exemple, avez vous vu les mimiques simiesque (pardon) d’une dame qui se pressait contre François Fillon pour être en plein champ des caméras de télévision ? Et je ne parle pas d’une autre dame de cette même UMP qui est est l’essence même de la vulgarité et de l’obscénité, faisant ainsi les choux gras des guignols de l’info de Canal + ?

     

    Alors, y a t il un autre moyen de se faire entendre, de choisir démocratiquement les élus ? Je pense que le salut viendra des réseaux sociaux. Il faut en finir avec ces gens qui ne sont plus représentatifs. Peut-être pourrons nous conserver le même mode de scrutin pour les élections typiquement locales (les maires, les conseillers régionaux ou autres…) mais pour le reste il faudra changer.

     

    Une dernière chose : il ne faut pas seulement interdire le cumul des mandats il faut aussi en limiter la durée. On ne peut pas rester maire, député ou sénateur durant des décennies. Au bout d’un temps bien défini, il faut revenir à sa profession d’origine ou devenir avocat puisque c’est le seul régime fiscal qui permet de recevoir des honoraires sans avoir à les justifier car il y a la loi qui protège la confidentialité de la défense des justiciables.

  • Titre de la noteGaza, vers un cessez le feu ?

    Gaza, vers un cessez le feu ?

     

    Ce serait merveilleux, mais il ne semble pas qu’on en prenne le chemin. Ceux qui s’y opposent le plus, et ils ont des raisons de le faire, ce sont les maires des localités méridionales d’Israël qui vivent sous la mence constante des artificiers du Hamas. Il redoutent que le mouvement terroriste palestinien mette la trëve à profit pour se renforcer, reconstituer son stock d’armes  et élargir sa main mise sur la population.

     

    Que va-t-il se passer ? Même si l’on souhaite la paix, il faut être réaliste. Ce n’est pas une trêve ni un cessez le feut qui s’imposent mais d’authentiques négociations de paix avec les Palestiniens qui parleraient alors d’une seule voix.

     

    Un effet positif, n’anmoins, le président égyptien a enfin pris conscience des réalités et réagit plus comme un chef d’Etat, lié par des obligations internationales que comme un militant d’une confrérie musulmane. Les USA lui ont fait clairement comprendre que l’aide à l’Egypte était suspendue à sa conduite et que le Congrès serait amené à supprimer cette aide si l’Egypte sortait de son rôle d’arbitre.

     

    Autre enseignement de cette confrontation : l’assez bon score des missiles anti-missiles patriot qui ont détruit un certain nombre d’obus du Hamas.

     

    Enfin, et c’est l’aspect le plus triste, le nombre de morts à Gaza. On se demande pour quelle raison la population n’impose pas la paix aux dirigeants du Hamas que Tsahal va sûrement poursuivre dans la bande afin de les chasser du territoire. C’est probablement l’objectif de l’offensive terrestre qui se prépare. Si Israël avait des raisons de s’en prendre au chef de la branche militaire, responsable de tant d’attentats et de la détention de Gilad Shalit, le Hamas, lui, a commis une erreur en ripostant. Il a donné à Benjamin Netanyahou une bonne raison de réagir fortement. Ce qu’il s’apprête à faire dans les jours qui suivent.