Est ce que la Syrie peut s’en sortir ?
C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui. Personne ne s’intéresse plus au théâtre d’ombres dont l’acteur principal n’est autre que le vieux diplomate algérien qui vole d’un pays à l’autre, récoltant ici des promesses non tenues, et là des assurances qui ne valent pas grand chose.
La réalité est que Bachar el Assad est en train de pratiquer la politique de la terre brûler , en arabe siyassat al ard al mahrouka. Jamais, pas une s eule fois, il n’a tenté de parler avec l’opposition ; pas une fois il n’a proposé de faire un cessez le feu. Rien. Il a répondu par un gigantesque déploiement de forces. Et j’ajoute que je suis surpris par la vigueur du régime et par sa reprise en main du pays. Plus de désertions, plus de défections.
Et surtout, son armée est réapprovisionnée, elle passe à l’offensive, les troupes sont ravitaillées, se reposent et sont remplacées par des forces fraîches qui repartent au front. Donc, la révolte marque le pas. Ce n’est pas de sa faute car elle n’a pas l’armement nécessaire et mène néanmoins un combat héroïque : déjà plus de 30.000 morts.
Que faire pour en finir et abréger les souffrances du peuple syrien ? Les Occidentaux doivent envoyer quelques officiers des forces spéciales encadrer les insurgés. Faute de quoi, on ne s’en sortira pas.