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Vu de la place Victor-Hugo - Page 828

  • Manger au marche san Miguel de MAdrid

    Manger au Mercado de San Miguel à Madrid

    Je n'avais encore jamais vu cela. DEpuis le temps où je me rendais à Munich pour yétudier les manuscrits hébraïques du Moyen Age et que je mangeaix régulièrement au Viktualienmarkt, avec bretzel, chope de bière et petits poissons du Nordsee..

    Ici, à Madrid, c'est toute la chaleur, voire l'exubérance méridonale qui règne. Vous traversez tant d'échoppes où l'on propose poissons, gâteaux et fromages sans oublier les innombrables jambons et pâtisseries de toutes sortes.

    Vous pouvez boire de la bière, du vin blanc ou rouge. C'est absolument exceptionnel: des vendeurs trempent dans de l'huile bouillante tout un cornet d'anchois crus et vous les dégustez sur place.

    Les gens sont opolis, la police omniprésente et tout se passe bien.

    Les sucreries proposées sont délicieuses et on peut manger correctement sans dépenser trop d'argent.

    Je dois dire que je n'imaginais pas trouver autant de mendiants dans cette ville. La crise, probablement.

    En souhitant que la Providence allège le fardeaux des uns et des autres, ne manquez pas de venir déguster les produits régionaux de la ville de Madrid dans ce sympathique marché.

  • A Madrid

    A Madrid

     

    Quelle belle ville, si différente de Paris et de Genève. La vie est calme, les gens sont très symptahiques et l'air est bon. Quel soleil aussi! Hier, de 15heures à 21 heures, on pouvait se promener avec un simple pull over et le soir, on supportait tout juste une veste.

    La vie est ici plus clame, bien que la sitaution économique soit préocuupante. J'ai remarque hier soir, en revanant à pied du restaurant jusqu'à la place de l'indépendance, un grand déploiement de forces de police, parfois plus de quatre ou cinq voitures de police avec plus d'une dizaine d'hommes. Je crois que cela est la conséquence des rassemblements d'étudiants des dernières semaines.

    Bref, une ville où il fait bon vivre, avec d'innombrables magasins de vêtements d'hommes et de femmes. Sans même parler des chaussures qui sont d'excellente qualité.

    Mais dans quelques jours, c'est le retour à Genève. La fête ne peut pas durer éternellement.

  • A AVILA: de Moïse de Léon à Sainte Térèse d'Avila

    De Moïse de Léon à Sainte Térèse d'Avila: de la mystique juive à la mystique chrétienne

    De Salamanque à Avila il n y a qu'une petite centaine de kilomètres. Lorsque vous arrivez en vue d'Avila, la vision de ces remparts majestueux vous coupe le souffle. Mais cela rappelle aussitôt des épiosdes peu amusants, lorsque les Maures tenateitn de conquérir cet espace béni ded dieux. Mais cela remet aussi en mémoire l'éradication de toute présence juive dans la péninsule. Quand j'escaladais ces escaliers des remparts en écoutant les explications de la bande audio collée à mes oreilles, j'entendis parler de Moïse de Léon, l'auteur de la partie principale du Zohar. Mais comme à Caceres, tous les sites juifs ont été transformés en sites chrétiens et les juifs convertis de gré ou de force, voire tués ou expulsés.

    Tout était bon pour réaliser l'unité religieuse du royaume, mais cela répondait à des impératifs tant politiques que religieux, l'Eglise étant la force la plus considérable du pays. Isaac Abrabanel, fin lettré et homme d'affaires, banquier, a tenté de faire reporter le decret d'expulsion, en vain. Il finit ses jours dans le ghetto de Venise. L'Eglise n'a rien voulu savoir.

    Quand je suis rentré dans la chapelle de sainte Térèse, je me suis demandé comment on pouvait entretenir une telle dévotion. Mais quelle foi chez ces Espagnols, mais aussi quelle gentillesse, quelle serviabilité, ce qui tranche avantageusement par rapport à notre personnel hôtelier et de restauration..

    AU fond, ce que firent leurs très catholiques majestés il y a plus d'un demi millénaire, s'acssimelrait presque à des crimes contre l'humanité. Mais il faut savoir avancer, aller de l'avant.

    Songez qu'on mange les meilleurs tapas à la Casa de las postas, à Avila. Comme quoi tout n'est pas si mal en Espagnol. Et je comprends mieux que l'on dise en France, bâtir des châteaux en Espagne; les Allemands disent être heureux comme D- en France. Les ALlemands parlent du pays de Cocagne, Schlaraffenland.

    MAis tout de même ayons une pensée pour les déracinés et les expulss. Et prions pour la paix, la paix des coeurs et des consciences.