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Vu de la place Victor-Hugo - Page 829

  • De Salamanque à Avila

    A Salamanque, ce samedi

    Quelle ville! Quels rempqrts! J'avais souvent lu des choses sur Salamanque, notamment son université qui avait joué un certain rôle durant la période médiévale. En parlant avec les gens, ici comme à Madrid et à Caceres (inoubliable pour son hôtel restaurant ATRIO) je me suis souvenu de termes judéo-esagnols fréquemment utilisés dans le parler quotidien à la maison, durant ma prime enfance.

    Hier encore, au restaurant, la jeune serveuse a utimisé des mots que l'on utilmisait à la maison.

    J'ai l'impression de revivre ce que Stefan Zweig a écrit dans son livre de souvenirs (presque testament) Le monde d'hier (Die Welt von gestern): revenir sur les pas d'une communauté perdue, englouite, disparue à tout jamais. Peut-^etre faudrait il cesser de vivre dans le passé et voirl'Espagne et les Espagnols d''aujourdhui, voire de de demain.

    Du cinquième étage du parador, je contemple cette immense cathédrale (depuis 1140) qui domine, que dis je?, écrase la ville et ses habitants. Je ne sais qui a fait qui: est-ce l'Espagne qui a fait l'Eglise où l'Eglise qui a fait l'Espagne? Dans ce cas, pourquoi dire que c'est la France qui est la fille aînée de l'Eglise?

    Quand nous étions à Caceres, une gravure particulièrement émouvante a retenu mon attention et mon regard, longuement:  on y voyait de pauvres familles juives (hommes, femmes et enfants) contraintes d'assister aux prêches du curé de la paroisse. Curieuse façon de propager l'amour du Christ. Après tout, il faut se souvenir de la fameuse phrase: Force les à rentrer (dans le giron de l'Eglise)!

    D- soit loué, ces chopses ont disparu pour laisser place à des véritables dialogues judéo-chrétiens et à une sinère amitié du même nom.

    Mais c'est diffcile pour moi d'ignorer le passé, un passé si omniprésent: au fond, si Isabelle la catholique n'avait pas expulsé mes anc^tres de la péninsule, peut-être aurais-je été tout autre, peut-être n'aurais je jamais été français  (ce que j'aurais amèrement regretté)), mais qui sait?

    Demain, D- voulant, nous allons à Avila. Pour moi, il n y a pas que Sainte Thérèse (une sainte que j'estime et respecte grandement) il y aussi et surtout Moïse de Léon, mort sur la chemin d'Avila, l'auteur de la majeure partie du Zohar.

    Alors continuons à prendre le train qui permet de remonter le temps. Mais faisons aussi un effort pour vivre avec son temps, l'instant, la vie de tous les jhours, sans être écrésé par un si liyrd passé.

    On a un passé, on n'est pas le passé.

  • La vace de l Atrio

    La formidable cave de l Atrio

    Difficile de decrire le dîner d hier car tout etait parfait des entres au dessert, lequel noua quelque peu etonnes en raison d une glace de fromage. Apres de si joyeux agapes, le sommelier a propose de nous faire visiter la cave a vinsm la plus riche et la belle de toute l Espagne, Et il n a pas exagere,

    Je n ai jamais vu autant de vins de ma vie; De toutes marques et a tous les prix. Absolument extraordinaire. Ñais j ai craque lorsque jai vu une bouteille de château eyquem de 1806. Du temps de l empereur Napoleon Ier. Je n ai même pas ose l effleurer. Savez a quel prix elle est est proposée? 150 000 Euros.

    Nous ne l avons ps bu, bien évidemment. Je vous rassure, cele représenterait quelques  années de travail,,, Une bouteille qui a 206 ans.

    Cela ñ a fait penser a une ñegende du talñud qui evoaue le festin dont Dieu regalera les Justes . Une sorte de festin eschatologique. Dieu leur servira un plat de Leviathan et qui sera accompagne d un nectar conserve dans ses raisins depuis les sept premiers jours de la creation. La Napoleon est battu. En fait, pour un tel festin eschatologique, seuls de tels aliments et une telle boisson pouvaient ètre envisages.

    Mais quelaues lignes plus bas de ce ñême folio talmudique rañene les choses a leurs vraies proportions. en haut , nous dit on, il n y a ni station debout ni station assise, Sous entendu. ces descriptions materielles et grossieres ne sont destinees qu au vulgaire qui s imaginent que même en haut, au ciel, on mange et on boit,

    Dommage pour le château Eyquem de Napoleon.

    veuillez ecuser le signes espagnols du clavier

  • L'ATRIO de Caceres, un coin de paradis

    Le merveilleux petit déjeuner de l'Atrio à Caceres

    Même à la Réserve de Genève, ni même aux Armures dans la même ville, je n'ai droit à un si délicieux petit déjeuner. Pour une fois, nous avons la bonne idée de descendre au salon sans se faire porter le petit déjeuner en chambre.

    Nous fumes reçus dans magnifique pièce, celle là même où se tient le restaurant muni de deux étoiles au Michelin, pour être servi par une femme magnifiquement stylée, tout sourires et absolument disponible. Un jus d'orange fraîchement pressé, une salade de fruits presque exotiques, ensuite une crème un peu comme du mascarpone, puis un petit sandwich de fromage de brebis ou de chèvre, affiné, puis enfin un délicieux café expresso, accompagne des viennoiseries habituelles dans lesquelles se trouvait du pain grillé de mon enfance. Mais bien plus encore: il y avait deux pots de confiture maison, à la figue et à l'orange non sucrée.. Encore un rappel de mon enfance.

    Cet endroit est magique, la responsable de l'établissement est une dame très raffinée, très dévouée qui gagne à être connue, tout comme son hôtel.

    Après un tel festin matinal, vous devenez un authentique espagnol: vous déjeunez vers 15 heures après avoir découvert toustes les aprties de la vieille ville, églises après églises, palais après palais, et toujours des gens très accueillants et très souriants: on est loin des titis parisiens et des portestants sérieux de Genève. Sur ces usperbes places de Caceres, vous avez de sympathiques cafées et bars où l'on sert des tapas àvolontiers et de la très bonne bière. C'est merveilleux.

    Mais il y a autre chose qui a tant plu à Danielle: les cigognes! Eh oui, il fait si douc dans cette cité que les cigognes y ont élu domicile. A quoi servent les flèches ou les clochers des égloses? Eh bien aux nids des cigognes.

    Chemin faisant, je découvre des quartiers de la vieille ville où étaient parqués les juifs au cours de longue période médiévale. Nous visitons une toute petite église qui fut, avant 1492, une petite synagogue. Nous la visitons et je réalise qu'on gardé la galerie des dames! Etonnant car dans les églises, femmes et hommes siègent côte à côte. Je parours le musée juif voisin et je vois que l'Espagne de leurs catholiques majestés n'avaient pas honte de chasser des gens de chez eux et de transformer leurs lieux de culte en églises. Evidemment, je n'en veux à personne et je dirai même que j'iame ce pays car ma mère en n est une lointaine descendante: elle s'appelait Gracia El Mosnino (ZaL) et je me suis rendu compte que plus d'un demi millénaire après l'expulsion, elle utilsait ainsi que sa mère (ZaL) des termes espagnols dans leur parler juif : suerte, banios, fazuelos, taverna, pastels... Et moi, sonf ils, qui ne sait pas un mot d'espagnol alors quela langue et la philosophie allemandes n'ont pas de secret pour moi..

    Mais je voudrais vous livrer un petit fait que j'ai vécu hier soir: nous promenant dans les venelles de la vieille ville, nous trouvons une belle église dans laquelle nous entrons. Deux Messieurs devisant près de l'entrée, nous aluent. En la visitant, je passe devant un tron où machinalement, je glisse (excatement) deux pièces de 0,50 centimes d'Euros. Et puis on se prépare à sortir. L'un des deux messieurs me parle en espagnol en espagnol, je ne comprends pas un mot. Mickaël me traduit: Monsieur, avec les deux pièces que vous avez glissées dans le droit, voius avez le droit de brûler un cierge!!

    Brûler un cierge dans une église, Ah si ma pauvre mère savait cela. Je remercie poliment et m'éclipse poliment, non sans avoir ressentiment une vive émotion.

    Tous ceux qui me lisent savnt quelle est ma confession mais ils savent aussi tout le bien que je pense du christianisme, en dépit des persécution médiévales. Mais ce fut pour un moi un fait marquant, en allemand ein Erlebnis.

    Mais l'Atrio vous fait oublier tout cela, même si le passage au Musée juif m'a montré que, jadis, dans ce pays magnifique, des hommes et des femmes de la même confession que moi furent sauvagement jetés dehors.

    Peut-être aurais- je dû malgré tout cela brûler un cierge dans cette belle église.

    Juste pour dire que je n'en veux à personne, même si dans la même région a vécu le grande Moïse de Léon, l'auteur de la partie principale du Zohar et tant d'autres kabbalistes et grands philosophes juifs. Rien quà Tolède vivaient plus de 12000 juifs.