LA DESINTEGRATION DE L’ARMEEE SYRINNE : LES PREMIERS SIGNES
LA REPRESSION NE FAIT PAS RELACHE EN SYRIE, DURANT LA SEULE JOURNEE DE VENDREDI DERNIER PRES DE 40 PERSONNES AURAIENT ETE TUEES PAR L’ARMEEE DE BACHAR EL ASSAD ET L’ON A VU LES BOMBARDEMENTS A L’ARME LOURDE DES BATIMENTS DE LA VILLE DE HOMS. CE QUI MONTRE QUE LES DEUX PARTIES SONT LOIN DE CHERCHER L’APAISEMENT OU DE NOUER LE MOINDRE DIALOGUE NATIONAL, COMME ON AIME A L’APPELER DANS CES PAYS.
MAIS L’ELEMENT NOUVEAU SELON MOI EST LE SUIVANT : PLUS DE QUARANTE SOLDATS DE L’ARMEE FIDELE AU PRESIDENT ACTUEL ONT ETE TUES PAR LEURS ANCIENS CAMARADES DEVENUS DES DESERTEURS LUTTANT AUX COTES DES INSURGES. LE FAIT QUE DES SOLDATS PROFESSIONNELS RETOURNENT LEURS ARMES CONTRE LEURS ANCIENS CAMARADES, RESTES FIDELES AU REGIME, CONSTITUE VRAIMENT UN TOURNANT DANS LE CONFLIT. IL Y A QUELQUES SEMAINES, J’AVAIS DEJA RELEVE CETTE EVOLTION QUI N’EN ETAIT ALORS QU’A SES DEBUTS, MAIS A PRESENT ELLE A PRIS UNE GRANDE AMPLEUR. DANS PEU DE TEMPS, SI LES CHOSES NE S’ARRANGENT PAS (ET COMMENT LE POURRAIENT-ELLES ?) UNE PARTIE SANS CESSE CROISSANTE DES CONSCRITS SUNNITES ET NON ALAOUITES VONT RETOURNER LEURS ARMES ET LEUR SAVOIR FAIRE GUERRIER CONTRE LE REGIME QUI VIVRA ALORS CES DERNIERES HEURES.
C’EST DANS CE CONTEXTE QUE BACHAR A ADRESSE UNE VERITBALE MISE EN GARDE A L’OCCIDENT, ALARME PAR LES RUMEURS ET AYANT VU, COMME TOUT LE MONDE ARABE, LA FIN PITOYABLE DE KADHAFI, REFUGIE DANS UNE CANALISATION D’EGOUT ET LYNCHE PAR SES ANCIENS SUJETS QU’IL MALTRAITAIT ET MEPRISAIT. LES MANIFESTANTS NE SE SONT PAS PRIVES DE PORTER DE TELS MESSAGES SUR LEUR BANDEROLES MENAÇANT BACHAR DU MEME SORT. BACHAR A PARLE D’UN TREMBLEMENT DE TERRE SI SON PAYS ETAIT VICTIME D’UNE INTERVENTION ETRANGERE. D’APRES DES RUMEURS QUI SONT PEUT-ETRE PURE INVENTION, CERTAINES PUISSANCES (DEVINEZ LESQUELLES) ETUDIERAIENT UNE SORTE D’INTERVENTION DEGUISEE QUI PRENDRAIT LA FORME D’UNE AIDE PLUS MUSCLEE AUX INSURGES A PARTIR D’AU MOINS DEUX OU TROIS PAYS VOISINS, APTES A JOUER LE ROLE DE BASES ARRIOERES. LES TROUPES AYANT FAIT DEFECTION SERAIENT ARMEES, RAVITAILLEES, PROTEGEES DANS DES FRONTIERES INVIOLABLES ET BENEFICIERAIENT MEME D’UN APPUI AERIEN LIMITE (HELICOPTERES DE COMBAT) ET SURTOUT D’INDICATIONS SUR LES POSITIONS DES TROUPES DE BACHAR.
LE PROBLEME AVEC LES REGIMES FASCISTES, C’EST QU’ILS NE PEUVENT PAS SE REFORMER NI S’AMENDER. SI KADHAFI AVAIT ACCEPTE DE PARTIR, IL COULERAIT AUJOURD’HUI DES JOURS HEUREUX DANS UN EXIL DORE, A L’ABRI DES POURSUITES INTERNATIONALES. SI BACAHR EN FAISAIT DE MEME, IL S’EVITERAIT UNE FIN AUSSI PITOYABLE. CAR LORSQU’ILK TOMBERA SOUS LES COUPS DE BOUTOIR DE SON PEUPLE, OU DONC TROUVERA-T-IL REFUGE ? NI DANS LES PAYS ARABES QUI LE DETESTENT NI EN AFRIQUE NOIRE NI EN AMERIQUE DU SUD. IL RISQUE DE SUBIR LE MEME SORT QUE KADHAFI.
MAIS DANS L’INTERVALLE, ON A DEPASSE LE CAP DE TROIS MILLE MORTS CIVILS. ET L’ENTREE EN JEU DE SOLDATS ARMES AGUERRIS ET HAÏSSANT LE REGIME VA DECUPLER CE NOMBRE. IL FAUT QUE CELA S’ARRETE ET QUE LES OCCIDENTAUX TROUVENT UN MOYEN DE CONVAINCRE LA RUSSIE ET LA CHINE.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 864
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LA DESINTEGRATION DE L’ARMEEE SYRINNE
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LA CHINE, GARANTE DE LA STABILITE MONETAIRE DE L’UNION EUROPEENNE ?
LA CHINE, GARANTE DE LA STABILITE MONETAIRE DE L’UNION EUROPEENNE ?
La pté-campagne pour l’élection présidentielle se précise : le candidat du PS a vertement répliqué aux propos du président de la République et dans ce débat la Chine s’est soudain trouvée impliquée. Elle s’est invitée dans la controverse qui oppose les deux poids lourds de cette élection majeure dans la Ve République. François Bayrou a lui aussi pris position dans ce débat mettant en garde contre une solution qui n’a pas que des avantages. Loin de là.
Voyons d’un peu plus près de quoi il retourne : la zone Euro, composée d’Etats économiquement faibles et financièrement peu viables, a évité la désintégration de peu. Les deux poids lourds de cet ensemble, l’Allemagne et la France, ont tenté d’y mettre bon ordre bien qu’ils ne fussent pas tous deux, au début, sur la même longueur d’onde. Finalement, l’Allemagne, pays sérieux et discipliné, a imposé ses vues, ce dont je me félicite, et le fonds de stabilité monétaire sera doté d’une réserve de mille milliards d’Euros afin d’acquérir un minimum de crédibilité. Mais d’où va provenir cet argent ? L’Allemagne est en mesure d’en mobiliser une bonne partie mais quid de la France ?
C’est à cet instant précis que la Chine entre en jeu. L’empire du milieu est prêt à voler au secours de monnaie européenne, mais ne le fera pas par pure philanthropie. La Chine dont nous sommes avec les USA les meilleurs clients serait victime de graves troubles intérieurs de tous ordres si nous commandions moins de marchandises chez elle et si elle devait, du coup, mettre au chômage de centaines de millions de ses ouvriers. Cet effet domino a d’ailleurs déjà commencé à se faire sentir chez elle. Donc, la Chine qui détient plus de 60% des réserves mondiales a tout intérêt à garantir la monnaie de ses meilleurs clients : je rappelle que l’Union Européenne compte près de 450 millions d’habitants et les USA beaucoup moins…
Mais dans ce bas monde où comme le disait Hegel, seule la pierre est vraiment innocente, les choses ne se font pas ex mera gratia, bien au contraire. Si la Chine joue le rôle de garant de notre monnaie, elle deviendra aussi l’arbitre qui, un jour, dictera sa loi aux différents pays d’Europe. Enfin, alors qu’elle se rend coupable de multiples violations des droits de l’homme, personne ne pourra plus la tancer, même poliment, et la ramener dans le droit chemin… Vous ne pouvez pas donner de leçon de morale à votre bienfaiteur ni à votre créancier.
Le général Eisenhwoer, devenu président des USA, avait dit un jour, assez cyniquement que lorsqu’on reçoit une aide financière, on reçoit aussi des ordres et que quand on accorde cette aide, on est aussi en situation de donner des ordres à nos obligés…
Les dirigeants de la zone Euro ont-ils bien fait. Je ne le pense pas, mais nécessité fait loi et il y a pas d’autre solution. Le monde de la finance n’est pas celui des principes moraux.
Je le déplore autant que vous, mais voyez comment fonction l’existence : l’avoir l’emporte toujours sur l’être. Et le paraître sur l’être. -
’INTERVIEW DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, NICOLAS SARKOZY
L’INTERVIEW DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, NICOLAS SARKOZY
Ayant donné une conférence sur Foi et histoire au même moment où parlait Nicolas Sarkozy, j’ai dû attendre ce matin et cet après midi pour en prendre connaissance et lui consacrer le présent blog. Le président, qui n’avait pas pris la parole depuis des mois, n’a pas été mauvais, loin de là, mais a tout de même éprouvé quelques difficultés à faire passer son message aux Français qui vont se présenter en mai dans les isoloirs pour y déposer leur bulletin de vote dans l’urne.
Or, depuis plusieurs semaines, le PS a astucieusement occupé les media et le président, ainsi que sa majorité, d’ailleurs, n’ont guère pu reprendre le dessus en raison du marasme socio-économique. Comment remonter la pente lorsqu’on doit gérer une crise après l’autre, juguler le chômage, tordre le cou aux aux déficits, rembourser l’endettement etc ? C’est difficile.
Le président pense avoir trouvé le bon angle d’attaque : il a mis en cause l’adoption des 35 heures, de la retraite à 60 ans, et pour finir l’admission de la Grèce dans l’Union Européenne. Et toutes ces mesures on t été prises par des gouvernements socialistes ou sous la présidence de François Mitterrand…
Est-ce le bon système de défense ? On verra. Mais pour le moment, les sondages, dans la mesure où ils constituent une indication sérieuse, ne sont vraiment pas bons. Le vrai bon point du président, celui dont il peut se prévaloir sans crainte d’être démenti, c’est d’avoir -aux côtés de Me Merkel- contribué au sauvetage de l’Euro qui est la monnaie mal aimée des Européens, en raison des problèmes qu’il nous a causé…
Mais la chose qui m’a le plus plu, c’est la convegence de l’économie française avec l’économie d’outre-Rhin. Enfin, un président qui comprend quelque chose à cette expression couple ou moteur franco-allemand. IL faut dire qu’il y a mis le temps : au début de son mandat, Nicolas Sarkozy avait même, un temps, songé à remplacer le couple franco-allemand par un tandem franco-britannique. Le projet s’est évanoui. Le problème avec nos amis d’outre-Rhin c’est qu’il ne nous sera pas très facile de nous hisser à leur niveau… Et cela va prendre du temps, exiger une trop forte discipline. Lequel de nos gands hommes politiques aurait eu le courage de nous dire ce que Bismarck fit placarder dans toutes les salles de classe du IIe Reich : Der Mensch ist nicht Erden um glücklich zu sein, sondern um seine Pflicht zut un (L’homme n’est pas sur terre pour être heureux, mais pour accomplir son devoir)
Cela promet…