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Vu de la place Victor-Hugo - Page 867

  • La Grèce doit quitter la zone Euro

     

     

    La Grèce doit quitter la zone Euro

    Oui, il est grand temps que les Grecs quittent cette zone monétaire pour laquelle ils ne sont pas faits. Ils ne remplissent aucune condition et menacent l’ensemble de leurs partenaires. Il est vrai que les Grecs ont soigneusement dissimulé l’étendue des dégâts, trompant le monde entier sur l’état de leurs finances.

     

    Mais ce qui frappe encore l’observateur imprtial, c’est la situation des citoeyns de ce pays qui n’en fnissent pas de devoir se serrer la ceinture. On ne peut plus aller plus loin ni demander des efforts supplémantaires. Encore un peu, et Athènes serà feu et à sang. Ce qu’à D- ne plaise ! Les gens n’ont plus rien. Le chômage avance à grands pas et on sait bien que jamais le Grèce ne pourra rembourser les 350 milliards de dettes qu’elle a accumulées.

     

    Français et Allemands se trompent en pensant que la Grèce sera un jour solvable. La France et l’Allemagne garantissent le fonds monétaire de stabilité d’Europe. Mais près de la moitié de sa dotation initiale serait engloutie déjà par les Grecs si l’on décidait de les sauver.

     

    Une commission européenne devrait mettre ce pays sous tutelle, réapprendre à ses nationaux à payer des impôts et instaurer une autre éthique politique.

     

    Cela me fait un peu penser à des voyageurs sur une barque ; l’un des passagers perce un trou dans la coque et lorsque ses compagnons de voyage s’en alarment, il rétorque que le trou est à sa place, la sienne, celle qu’il a payée. Ses compagnons répondent qu’en agissant ainsi, il agit contre tous les autres et que c’est la barque entière qui va chavirer.

     

    C’est exactement ce que les Grecs font. Ils devraient s’en retourner à leur monnais nationale, la drachme.

  • La victoire morale d’Israël

    La victoire morale d’Israël et l’iade de l’Egypte et de la Turquie

     

    La première nuit passée chez lui. Gilad aura besoin de tant de temps pour se remettre et se reconstruire. J’ai écouté hier directement en hébreu le très beau et très émouvant discours du Premier Ministre Benjamin Netanyahou qui rendait hommage à la sagesse et à l’humanité multiséculaires du peuple juif et à sa religion qui, fidèle à l’adage talmudique, respecte la vie humaine et juge que quiconque sauve une vie, sauve toute l’humanité. Il a même parlé de la fête de la Tora de ce soir, cette Tora qui interdit la cruauaté et les mauvais traitements, tels ceux subis par Gilad, maintenu au secret durant tant d’années.

     

    Ce qu’il n’a pas dit mais que l’on pouvait décrypter en écoutant les dirigeants du Hamas, c’est que ce dernier est en perte de vitesse et avait tant besoin de redorer son blason, face à Mahmoud Abbas de Ramallah qui fit un grand show médiatique à l’ONU le mois dernier, relayé par l’ensemble de la presse mondiale. On pouviat avoir la même impression en écoutant Khaled Meschaal, désormais au Caire, car en Syrie le sol a tendance à treembler un peu sous ses pieds qui vante les mérites des geôliers du Hamas, qui ne furent pas répérés par les puissants technologiques de l’Etat hébreu… En réalité, le Hamas a été acculé à négocier et à passer sous les fourches caudines des généraux égyptiens qui exigeaient un tel dénouement.

     

    Hommage leur soit rendu pour leur aide et leur efficacité. Et c’est l’une de leurs télévisions qui a eu la primeur des déclarations de Gilad.

     

    Hommage aussi à la Turquie qui a aidé à sa façon, même si la lisibilité de son leader islamiste actuel reste assez floue. Mais après tout, les portes du repentir et de la fraternité sont toujours grand ouvertes.

     

    Ce soir, les juifs du monde entier vont se réjouir autour de la Tora de D-, une Tora d’amour et de fraternité dont le peuple d’Israël a fait l’apostolat au reste de l’humanité. Cette double libération devrait élargir les horizons et favoriser l’émergence une nouvelle pensée.

     

    Mais un fait mérite d’être souligné : plusieurs chefs d’Etat ont déjà lancé des invitations à Gilad et à sa famille, mais aucun prisonnier palestinien, élargi, n’en a reçue…

  • LA LIBÉRATION DE GILAD SCHALIT,UNE VICTOIRE MORALE POUR ISRAËL

    LA LIBÉRATION DE GILAD SCHALIT,UNE VICTOIRE MORALE POUR ISRAËL

    Les gens ne réalisent pas vraiment ce que représente dans la tradition juive la libération, le rachat de prisonniers retenus en territoire ennemi. Il faut s’en référer à la Bible pour comprendre que même l’exil en pays étranger, c’est-à-dire dans des lieux non encore acquis au monothéisme d’Israël, peut s’assimiler à de l’idolâtrie. Il suffit de relire les passages du premier livre de Samuel pour voir combien David, contraint à l’exil en pays philistin pour échapper à la vindicte de saül, se lamente de vivre sous des latitudes qui ne respectent pas le même Dieu que lui.

    C’est, pour les juifs, un devoir religieux de faire léibérer ceux de leurs frères retenus prisonniers afin de les soustraire au danger d’assimilation religieuse. Depuis les temps bibliques, cette idée d’éloignement du territoire national sous la contrainte, c’est-à-dire toute forme d’exil, est considérée comme la pire des calamités. L’un des plus beaux chapitres du livre de Jérémie, contemporain de l’exil du VIe siècle, le chapitre 31, en fait état en présentant Rachel, symbole de Sion, pleurant continuellement l’emprsionnement de ses fils et réclamant leur retour. Le prophète lui adresse ces inoubliables paroles de consolation et lui recommande de ne plus vserser de larmes car Dieu respectera sa promesse et les fils reviendront dans leur pays (we-shawou banim li-gevoulam).

    C’est exactement ce qui vient d’arriver au jeune soldat franco-israélien Gilad Schalit qui rentre ebnfin chez lui. Pour les juifs, cette idée de retour traverse toute leur histoire et cristallise leurs espoirs depuis la chute du ruyaume d’Israël (les tribus du nord) en -721 avant JC jusqu’à nos jours. Cette udée de retour, de restauration et de rétablissement de l’harmonie originelle peut aussi prendre le nom de messianisme. C’est dire combien l’Etat d’Israël a consenti un immense sacrifice pour reconduire chez lui un jeune soldat cruellement séquestré, loin de chez lui, pendant 5 ans.

    Dans les prières préliminaires du matin, sont récitées des bénédictions du genre : béni soit celui qui désentrave les entravés, béni soit celui qui redresse ceux qui sont courbés, béni soit celui qui redonne la vue aux aveugles… Même un philosophe comme Moïse Maimonide avait chargé deux membres de sa communauté du Caire de collecter de l’argent afin d’obtenir la libération de juifs enlevés par des pirates… C’est dire combien cette tradition est ancrée dans la tradition juive. Mais le Hamas aurait tort de croire que le marché aux kidnapping lui est ouvert. A mon avis, il devrait plitôt se méfier, surtout ses chefs et leurs familles…

    Mais ceci n’est pas notre problème. En fait, Israël a remporté une immense victoire morale. Il a montré l’importance qu’il accorde à une vie, une seule, de ses fils. Il a donné plus de mille terroristes pour un jeune soldat. Mais on espère que cette liberté retrouvée redonnera à ces prisonniers des raisons d’espérer en la paix. Et de comprendre une fois pour toutes qu’Israël est chez lui et pour toujours.

    Il faut relire la prophétie de Nathan en II Samuel 7 ; 1-17 pour comprendre que cette promesse remonte à la nuit des temps. Plus de 3000 ans. Et dans la cité du roi David.

    Que soit béni le nom de l’Eternel, Dieu d’Israël qui a enfin permis le retour des prisonniers. Et je le dis de tous les prisonniers.