Benjamin Nentanyahoiu et Barack Obama : la paix au Proche orient ?
Les augures ne se sont pas trompés : l’entretien entre les deux dirigeants fut un échec. M. Obama n’a pas sérieusement réfléchi avant de faire cette déclaration (retour aux frontières de 1967) qui revient à faire le grand écart. C’est l’exercice préféré d’un président dont la dominante n’est pas la politique étrangère. Et comme le dirigeant israélien reste presque une semaine aux USA, il est évident qu’il va monter les organisations juives contre Barack Obama. Lequel commence ) être contesté en son propre camp. Il ne serait pas étonnant que le parti démocrate désigne un autre candidat que l’actuel locataire de la Maison Blanche.
L’enlisement des Américains tant en Irak qu’en Afghanistan est patent au point qu’ils se font tout petits en Libye. Au plan économique, question cruciale en Amérique, Obama n’a pas entièrement assaini la situation… Il reste Ben Laden mais même Bush père avait gagné la guerre d’Irak et pourtant il ne fut pas réélu.
La politique étrangère US a des constantes qui ne changeront jamais, en tout cas tant que le monde arabe restera le monde arabe et le Moyen Orient le Moyen Orient. Vouloir remettre sur la table des négociations le statut de Jérusalem et les frontières d’Israël n’est guère réaliste. Ou alors, l’homme a cherché à donner le change. Possible, mais alors c’est sa crédibilité qui en prend un coup.
In espoir, cependant, c’est que les états arabes de la région finissent par comprendre que Israël est chez lui, que ce sera un état juif et rien d’autre.