LE MARIAGE ROYAL DE KATE ET WILLIAM : UN NON EVENEMENT
J’ignore vraiment si vous pensez comme moi, mais je trouve prodigieusement ennuyeux et lassant tout ce battage fait autour d’un mariage qui ne durera pas plus que les autres de la famille royale britannique. En plus, voici deux personnes qui vivent ensemble depuis près de 9 ans avec, il est vrai, quelques interruptions, et on se met à fêter à l’échelle mondiale la régularisation de leur situation.
Un autre point m’intrigue dans toute cette affaire : mais pourquoi donc les gens simples comme nous se réjouissent-ils des événements d’une classe sociale qui n’est pas la leur ? Leurs vies seraient-elles à ce point vides et dénuées d’intérêt au point de devoir se raccrocher au carrosse princier dans lequel ils ne monteront jamais ?
Et puis les Britanniques qui sont un peuple intelligent et courageux, n’ont-ils pas d’autres divertissements, d’autres distractions que d’aller regader ce mariage qui ne concerne que la famille royale e qui va coûter tant d’argent aux contribuables britanniques ?
Je pense à cette phrase d’une grande lucidité d’Ernest Renan : l’humanité est incurablement dupe…
Franchement, en quoi ce mariage nous concerne-t-il ? Mais bon, allons, souhaitons leur tout de même de rester ensemble un peu plus que ne l’ont fait leurs frères et sœurs, cousins et cousines…
Vu de la place Victor-Hugo - Page 940
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LE MARIAGE ROYAL DE KATE ET WILLIAM : UN NON EVENEMENT
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LA FRANCE ET L’IMMIGRATION DE TUNISIE ET D’AILLEURS…
LA FRANCE ET L’IMMIGRATION DE TUNISIE ET D’AILLEURS…
M. Henri Guaino, le conseiller spécial du Président Nicolas Sarkozy a explicité la position de la France quant au respect des accords de Schengen : il ne s’agit pas d’en suspendre l’application mais d’en préciser les modalités dans des circonstances exceptionnelles. Henri Guaino a nettement expliqué la position de la France.
La question qui demeure est, cependant : que pouvons nous faire pour ces hommes, ces femmes et parfois aussi ces enfants qui bravent une mer déchaînée pour rejoindre des rivages devenus inhospitaliers ? A l’évidence, nos pays ne peuvent plus, ne veulent plus accueillir une émigration qui fait peur, nourrit (à tort ou à raison) l’insécurité et complique la vie des nationaux dans les pays concernés.
Mais alors n’existe-t-il qu’une solution, à savoir le rejet, le renvoi de ces victimes de la misère et de la tyrannie ? Non point, il nous faut trouver une autre solution qui permette de maintenir tous ces gens chez eux. Comment ? En généralisant l’ingérence humanitaire soutenues par des interventions armées… Il n’est pas normal, par exemple, que l’ONU intervienne en Libye et pas en Syrie où le même phénomène existe : un régime autoritaire et corrompu tue sa propre population. Depuis hier, l’armée syrienne se comporte chez elle comme sur un champ de bataille à l’étranger. Elle a investi Dera’a avec des blindés et des chars d’assaut, arrête les opposants à tour de bras et ne s’embarrasse guère du respect des droits de l’homme. Pourquoi laisse-t-on le régime de Bachar al-Assad agir de la sorte ? On nous répond que ce pays agressif dispose de maints leviers régionaux qui assurent sa survie…
Ce raisonnement relève de la Realpolitik et tourne totalement le dos à l’éthique la plus élémentaire. Au nom de ce même principe cynique, on a laissé la Syrie occuper le Liban pendant plus d’un quart de siècle. Allons nous continuer dans cette voie ?
La force éthique doit primer sur tout le reste. Ce n’est pas un rêve. Les Suisse eux même le savent bien, eux qui abritent le centre de la Croix Rouge et jadis la Société des nations. Eux aussi s’inquiètent à juste titre des dangers d’une immigration incontrôlée… -
LES GENERAUX EGYPTIENS ET ISRAËL
LES GENERAUX EGYPTIENS ET ISRAËL
On a déjà eu l’occasion de souligner dans ce même blog que les généraux égyptiens qui se sont constitués en un Conseil suprême des forces armées commettaient erreur sur erreur en livrant leur ancien chef, Hosni Moubarak, à la vindicte populaire. Ils n’ont pas encore réalisé qu’ils ont ouvert la boîte de Pandore et surtout que le peuple ou la vox populi est quelque chose d’irrationnel et de cruel. Certes, sur l’injonction insistante des chefs américains, notamment du Pentagone, ils s’empressèrent d e dire, au cours de la révolution, qu’ils respecteraient les engagements internationaux de l’Egypte, comme s’ils avaient eu d’autre choix… Mais le dernier événement en date montre que ces militaires ne sont meilleurs que leurs collègues d’autres pays arabes : ils sont permis que l’on brûle un drapeau israélien sur la fameuse place Tahrir…
Décidément, on se demande ce que peuvent bien vouloir les Arabes. Alors que leur monde explose en raison de ses propres contradictions trop longtemps passées sous silence, Israël est un principe explicatif fort commode : En somme, la chute de Ben Ali en Tunisie, celle de Moubarak en Egypte, celles, prochaines de el-Assad en Syrie et de Khadafi en Libye et de Saleh au Yémen seraient le résultat de je ne sais quelle machination sioniste. Toujours cette théorie du complot à laquelle recourt les régimes arabes lorsqu’ils se trouvent dans une impasse.
Le fait d’avoir brûlé un drapeau israélien pourrait coûter très cher aux Egyptiens qui devraient se méfier de la réaction des USA dont les subsides leur permettent de vivre. L’armée égyptienne, si mal équipée et si peu entraînée, serait dans un bien pire état si les USA suspendaient leurs livraisons gratuites d’armement. Les généraux le savent bien, eux qui, pour sauver leur tête, n’ont pas hésité à livrer celle de celui qui les avait promus, nommés et protégés.
Un fait avait donné l’éveil il ya quelques semaines : lors de la révolution, les généraux égyptiens ont attendu cinq semaines avant de reprendre les livraisons de gaz à Israël… Aujourd’hui, ils parlent de revoir tous leurs contrats avec tous les pays, y compris Israël.
C’est leur droit le plus strict mais sous peu Israël exploitera richement les gisements découverts au large de Haïfa et ne dépendra plus de personne.
ON a du mal à cacher son irritation quand on voit qu’Israël ne cessera donc jamais d’être considéré commun bouc émissaire dans la région.
Au lieu de se retrousser les manches, de faire redémarrer l’économie, notamment le tourisme qui leur permet de vivre, ces pauvres généraux égyptiens n’ont rien appris. Ils devraient méditer ce que maintes confrontations militaires avec Israël leur ont coûté.