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Vu de la place Victor-Hugo - Page 939

  • Le suicide d’un cadre sur le parking de son entreprise

    Le suicide d’un cadre sur le parking de son entreprise

     

    La nouvelle a fait l’effet d’une bombe, car elle se situe dans le prolongement de ce que les media ont nommé une épidémie de suicides les années passées dans une grande entreprise publiques de télécommunications. Il y a quelques années, ces suicides avaient atteint un nombre plus qu’alarmant et puis les choses avaient semblé se calmer : le cas de ce malheureux cadre de 59 ans qui a mis fin à ses jours en s’immolant par le feu vient nous rappeler cette triste réalité…

    Nous ne connaissons que partiellement les motivations de cet homme qui avait été victime de ce que l’on nomme dans de telles entreprises, la mobilité. DE mutation en mutation, il avait dû se résoudre à vendre sa maison pour suivre les nouveaux postes qu’on lui imposait. Il paraît que ce sont des méthodes de management importées des Etats Unis qui ne voient que l’intérêt des entreprises et de leurs profits, plaçant au second plan les sentiments des hommes et leur capacité ou incapacité à s’adapter à une nouvelle, un nouvel environnement.

    Nul n’ignore que la période est difficile, voire dure. Mais pousser des hommes à mettre fin à leurs jours, par pur désespoir, dans un pays comme la France, est une chose indigne.

    On avait pensé, lors du changement de PDG, que les choses avaient évolué et que l’on ne connaîtrait plus de tels événements tragiques. Et pourtant…

    La justice devrait un peu se mêler de ces drames ; ainsi, les dirigeants d’entreprises y regarderaient à deux fois avant de considérer les êtres, leurs congénères comme un simple matériel humain (comme en allemand Menschenmaterial)…)

    Evoquer un tel drame relève de la plus élémentaire des solidarités humaines.

  • QUI est aux commandes en Syrie ? La Syrie est plus importante que le mariage de Kate et William…

    QUI est aux commandes en Syrie ? La Syrie est plus importante que le mariage de Kate et William…

    Qui est aux commandes à Damas ? On peut se poser la question avec raison. Le revirement de la direction syrienne ne s’explique pas seulement par la jeunesse et l’inexpérience du président actuel qui n’a pas lutté par le pouvoir mais qui se le vit offrir sur un plateau d’argent, ce qui n’a pas développé chez lui une personnalité suffisamment forte pour résister aux pressions de son entourage et imposer sa ligne bien propre.

    Il y a aussi le double langage habituel dans ces pays de l’Orient arabe où, d’un côté, l’on tient un discours lénifiant, et de l’autre, on lance une répression absolument féroce.

    La question morale qui se pose est la suivante : alors qu’on intervient puissamment en Libye pour bien moins que cela, on assiste à une retenue des plus condamnables face à ce qui se passe en Syrie, pays où les massacres de populations civiles par les forces armées est monnaie courante. La Syrie est responsable de la mort d’un ambassadeur de France, Delamare, à Beyrouth, assassiné à 50 mètres d’un barrage syrien, elle est responsable de la mort du premier ministre Rafic Hariri, elle alimente le Hezbollah en armes et en munitions, elle sert de tête d e pont à l’Iran dans la région. Toutes ces choses en font un facteur de déstabilisation dans la région et dans le monde.

    Et pourtant, les USA et les Occidentaux hésitent. Pire, les Russes défendent la Syrie au Conseil de sécurité de l’ONU. Or, depuis hier, de véritables colonnes militaires sont entrées dans les cités de la contestation et déploient une répression comparable à ce que ferait une armée en pays conquis. Mais voilà, il s’agit de la population autochtone, de citoyens qui ne demandent que la liberté et la démocratie.

    Que faut-il faire ? Le régime dispose de quelques cartes qui commencent à perdre de leur valeur. On a vu ce qu’il a fait au Liban, on a vu ce dont il est capable avec le Hezbollah. Partant, la seule manœuvre payante qui soit est une action combinée des USA et de l’OTAN d’une part, et d’Israël, d’autre part. L’oligarchie militaro-industrielle syrienne offrira une résistance plus coriace que la Libye. Mais seules deux puissances comme les USA et Tsahal peuvent s’en occuper.

    Israël a sous le feu de son artillerie à longue portée une bonne partie de la capitale syrienne. Tsahal sait tout ce qui se passe en Syrie, comme le montrent les dernières opérations en date, que ce soit le bombardement d’un site nucléaire ou l’attentat contre Immad Moughniyeh… Ce qu’il faut désormais, c’est le courage éthique, la volonté d’imposer le droit. Faute de quoi on nous accusera de faire deux poids et deux mesures…

    Vous voyez, c’est tout de même plus important que les ébats amoureux de deux tourtereaux qui ne vieilliront probablement pas ensemble… Enfin, on leur du bonheur, tout de même !

  • Kate, William et lady Diana

    L'ombre de la princesse Diana,

    Une grand absente, hélas, lors de ce mariage princier un peu envahissant: la regrettée princesse Diana, la mère du jeune marié. Comme les commentateurs n'ont pas fini de commenter ce non événement, ils supputent ce que sera la vie de la future princesse Kate. Devra t elle remplacer dans le coeur et l'esprit des gens sa défunte belle mère? Sera t elle à la hauteur? Autant de questions qui demeureront sans réponse. Mais que faire? Il faut bien tenir en haleine tous ces gens qui vivent quà travers les autres.

    En revanche, l'attitude la plus intelligente et la plus compatissante est de penser aux sentiments qu'éprouvera le jeune marié en pensant secrètement à sa mère. Il est vrai que ces choses là, sincèreset secrètes n'intéressent pas les gens. Quand les larmes coulent de nuit, en silence et sans témoins, elles n'intéressent plus personne.

    C'est bien dommage. Un dernier mot: je n'ai pas compris l'injure de certains amis britanniques qui nous traitent, à cette occasion, de mangeurs de grenouilles. Pour ma part, je n'en ai jamais mangé.