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Vu de la place Victor-Hugo - Page 946

  • Venise, Venise, Venise ! (II)

    Venise, Venise, Venise ! (II)

     

    Connaissez vous la tentation d e Venise ? C’est ‘envie de tout laisser tomber, de ne plus rien faire, sinon vivre sans fournir d’effort, sans se stresser, en se laissant aller. Pourquoi cette cité lacustre est-elle devenue le synonyme d’une vie romantique, d’un site où les amoureux du monde entier viennent se reposer et s’aimer ? Difficile à résumer tant les raisons sont multiples et variées. En fait, j’ay étais venu une première fois il y a fort longtemps et ce retour dans la cité des doges m’a rendu attentif au charmé extrême du lieu.

    Imaginez un peu des gens, des travailleurs, des ouvriers effectuant leurs tâches quotidiennes en chantant, des policiers très souriants, des maîtres d’hôtels accueillant, des restaurants de luxe avec des serveurs attentifs, remplissant les verres d’eau et de vin, dès que ceux-ci commencent à se vider ! Si vous imaginez cela vous comprendrez pourquoi Venise est unique au monde, le lieu où les habitants de la terre entière se donne rendez vous.

    Il y eut aussi des scènes très attendrissantes : tous ces groupes de lycéens, d’enfants, notamment d’Italie, mais aussi de France (je ne savais pas que cette ville était la destination préférée des Français), venus visiter la ville. Les ponts sont encombrés, les ruelles, les venelles même, sont bondées, tant les gens déambulent en groupes compactes dans les allées souvent si étroites.

    J’ai vu des adolescents discuter avec les serveurs de pizzerias pour déterminer la taille et l’épaisseur de ce mets si recherchés par les jeunes, dotés d’un gros appétit mais de peu d’argent ! La vie est mal fait car on a peu de moyens quand on est jeune mais quand on gagne bien sa vie, c’est l’âge au cours duquel on ne doit plus permettre le moindre excès. Il en est de même de la jeunesse et de la beauté des femmes : les colliers, les parures, les bijoux les plus luxueux parent le corps (usé et fatigué) de dames un peu passées alors que les filles les plus fraîches et les plus sensuelles doivent se contenter d’articles plus modestes…

    La circulation à Venise nécessite que l’on ait le pied marin : quand nous avons pris un taxi hier après midi depuis le D- i jusqu’à l’aéroport, les conducteurs de ce taxi fluvial avançaient au même rythme que les gondoles tant que nous nous trouvions dans les rues de la même, mais une fois en haute mer (si je puis dire) ils mirent les gaz et j’avoue avoir été soulagé à l’arrivée : durée de cette course folle, moins de vingt minutes

    Mais à l’hôtel même, le D---i, l’entrée, le lobby, sont visités par des tas de gens venus prendre des photographies ; je n’ai jamais vu un tel palais transformé en hôtel. Trois palais acquis au fil des ans, des chambres merveilleuses avec vue sur la lagune où l’on aimerait vivre éternellement.

    Ah, j’oubliais ! Ces jeunes hommes tirant des charrettes à bras, dévaler lentement les escaliers sur les ponts, ah ces Italiens qui chantent, chantent, encore et encore, heureux de vivre, confrontés chaque matin à cette mer, à cette eau qui entoure la ville de toutes parts.

    J’ai été intrigué par la présence de tant de tréteaux empilés dans les ruelles, sur la place Saint Marc, au Rialto, partout. Comme la ville est souvent inondée par les pluies ou la montée des eaux, on installe les tréteaux pour que les passants puissent déambuler à pied sec, un peu comme les Hébreux à la sortie d’Egypte, traversant la Mer rouge sans se mouiller…

    Bref, un dépaysement totale, à moins de 90 minutes de Paris. C’est là que les choses se passent, même si j’ai modérément apprécié la qualité des mets et des boissons du café Florian… Un danger, cependant, menace gravement la ville : le tourisme de masse, ces groupes compactes auxquels les Tour operators vendent à vil prix des séjours qui ne sont pas vraiment à la hauteur de la dignité de cette cité unique au monde.

  • Venise, Venise, Venise

    Venise, Venise, Venise

     

    Je ne vous ai pas oubliés, mais j’ai dû aller me reposer à Venise au D—i où le séjour fut féerique. Cette ville est un miracle dans tous les sens du terme. Survivra-t-elle aux menaces qui pèsent sur elle et qui ont nom tourisme de masse ? Je l’espère.

    Il était près de vingt heures l’autre lundi lorsque l’Airbus A 320 d’Air France roulait sur le tarmac de l’aéroport de Venise. Ici rien ne ressemble à ce qui se fait ailleurs. Nous trions nos valises et prenons le fameux vaporetto. La nuite envahit la noble cité des doges et nous ne voyons pas grand chose. L’arrivée au D—i se fait une bonne heure après. Nous avons tout juste le temps de nous installer et sortons dîner dans un magnifique restaurant appelé le restaurant des deux fourneaux. Les Italiens sont magnifiques ; ne dit-on pas que les Français sont des Italiens de mauvaise humeur ?

    Mais je vous en dirai plus dès demain et voici les thèmes que j’aborderai :

    Venise, Venise

    Le pont des soupirs

    Le Bellini au D---i

    L’île de Murano et le cristal de Venise

    L’île de Burano, petite île de pêcheurs

    Le vieux ghetto de Venise

    Les taxis fluviaux

    Un vrai rêve.

  • LE PROGRAMME ECONOMIQUE DE MARINE LE PEN : VIRAGE A GAUCHE

    LE PROGRAMME ECONOMIQUE DE MARINE LE PEN : VIRAGE A GAUCHE

    Marine Le Pen a décidé d’égarer et d’étonner son monde. Il n’est désormais plus impossible qu’une scission survienne au FN, provoquée par des partisans purs et durs des bons procédés de l’extrême droite et du libéralisme économique à tout crin.
    Marine veut quitter l’Euro, contrôler et taxer toutes les marchandidses susceptibles de concurrencer les productions française, nationaliser les banques, protéger les travailleurs français, bref mettre un terme à la mondialisation, qu’elle porte sur les échanges de biens ou des personnes. C’est-à-dire l’immigration.
    On peut même dire que c’est l’unique constante : faire barrage à une immigration mettant en cause l’identité nationale de la France et ses racines judéo-chrétiennes…
    Sur le plan économique, Marine tourne le dos violemment, si je puis dire, aux idées économiques de son père qui prônait un ultra libéralisme. Mais ce qui frappe le plus et qui semble parfaitement irréaliste, c’est la sortie de l’Euro. Comment, dans ce cas hautement improbable, renégocier la dette de la France ? Comment faire cavalier seul ? Ce serait un véritable Sonderweg à la française…
    Invraisemblable et irréaliste. Mais ce qui intrigue le plus, c’est le but recherché par Marine. Pourquoi ce basculement à gauche ? Pourquoi cet économiste du FH qui se présente sous un faux nom et interdit qu’on le filme ? Etrange. Nous y reviendrons.
    Dès ce soir, je partirai D- voulant ver Venise. J’espère qu’il fait beau. Si je le peux, je vous écrirai depuis la lagune. Sinon, je reprendrai le cours normal du blog à mon retour.
    Mais je voudrais aussi dire mon dsaveu face à ceux qui, sur mon blog, ont usurpé le pseudo d’un autre blogueur pour discréditer une ou plusieurs personnes avec lesquelles ils ne sont pas d’accord. Il faut que cela c