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Vu de la place Victor-Hugo - Page 949

  • Le débat sur l’islam et laïcité

    Le débat sur l’islam et laïcité

    C’est, en France, le vrai sujet du jour, ou pour le dire en araméen, ‘inyana de-yoma ! Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a tenu jusqu’au bout, en dépit de nombreuses oppositions, y compris celle du Premier Ministre et de nombreux partis politiques, sans omettre les chefs religieux. Seule l’Eglise catholique s’est résolue à envoyer un simple observateur.

    En fait, il est indéniable que ce lancement de débat pouvait apparaître comme une tentative de stigmatisation d’une certaine religion, au motif qu’elle est la seule à poser problème, au regard de la laïcité de la République.

    Certes, le débat n’a pas encore commencé mais on parle déjà de 26 propositions censées édicter les règles à respecter si l’on veut continuer à vivre sous la bannière de la République française. Même si les réclamations ne sont pas formulées avec la netteté nécessaire, en raison de l’absence de l’absence de la participation de bons spécialistes dans leur élaboration, on peut souligner deux points majeurs : accepter la critique textuelle de tous les textes religieux, comme c’est le cas pour la Bible hébraïque et les Evangiles qui se soumettent à la haute critique, c’est-à-dire à la critique biblique. Et l’égalité des hommes et des femmes.

    De ces deux points principaux découlent toutes les autres mesures.

    La laïcité, on l’a maintes fois rappelé ici même, implique que les deux ordres, le temporel et le spirituel, soient soigneusement séparés afin que tous, sans exception, puissent vivre ensemble. Il ne faut jamais oublier cette règle : pour le vivre ensemble, nul ne doit penser qu’il dispose d’une meilleure voie d’accès au paradis que son voisin
  • Les djihadistes d’Al-Quaida tentent-ils d’infiltrer les rebelles libyens ?

    Les djihadistes d’Al-Quaida tentent-ils d’infiltrer les rebelles libyens ?

    Depuis quelques jours, les observateurs qui scrutent les exploits de la coalition se demandaient pour quelles raisons, au juste, les avions des puissances occidentales avaient voire ralenti, voire pratiquement suspendu leurs frappes qui mettaient pourtant à mal l’armée régulière à la solde de Khadafi. Maintes hypothèse furent avancées ; la transmission du commandement à l’OTAN, le mauvais temps, etc…

    Mais la vraie réponse n’est venue que plus tard, à travers lignes d’une interview du généralissime US : la coalition redoute que des éléments d’Al-Quaida se soient infiltrés dans les rangs libyens. Pour en avoir le cœur net, les Anglo-Saxons ont envoyé sur le terrain des dizaines d’officiers de renseignement militaire, la CIA, les SAS et les Seals britanniques qui opèrent sur le terrain réorganisent les troupes, les disciplinent convenablement et se livrent à des investigations poussées pour traquer les djihadistes.

    Les sources occidentales notent que la Libye avait fourni un étonnant contingent de djihadistes en Irak et en Afghanistan. Tant d’auteurs d’attentats suicides proviendraient du pays du colonel Khadafi. Les militaires américains n’entendaient donc pas armer et entraîner des hommes qui retourneraient contre eux leurs armes et leur savoir-faire. Donc, prudence et attentisme.

    Il semble que les forces occidentales aient les choses mieux en main. D’ailleurs, depuis quelques jours, les insurgés ne reculent plus, ils auraient même répris Brega et se prépareraient à une sérieuse contre offensive contre les troupes de leur ennemi à Tripoli.

  • Quelle est la doctrine de M. OBAMA en matière de politique étrangère ? Quelle est la doctrine de M. OBAMA en matière de politique étrangère ? Une question de lisibilité…

    Quelle est la doctrine de M. OBAMA en matière de politique étrangère ?

    Une question de lisibilité…

    Je viens d’achever la lecture d’une longue interview donnée au journal Le Monde par l’ancien conseiller spécial du président Carter, au nom imprononçable ( à consonance polonaise), que l’on me pardonnera de ne pas citer ! Le contenu de l’entretien est hautement instructif, quoique tout en nuances.

    En gros, il jette un regard critique sur la politique étrangère de l’actuel président et se demande si ce dernier a vraiment une doctrine en politique étrangère ou s’il se contente de subir les événements ou de les précéder, voire de les deviner… Il liste les ratés en Afghanistan (d’où un retrait lui semble hautement hasardeux), les incertitudes au Pakistan (où les USA sont toujours au bord de la rupture tant leurs alliés locaux leur paraissent peu fiables) et enfin leur rôle dans les révoltes arabes est très vague. Quand on pense que Madame Clinton est allée jusqu’à dire que Bachar el-Assad est un réformateur… alors que les morts par balles se comptent par dizaines lors des dernières manifestations…

    Le conseiller de l’ancien président Jimmy Carter porte aussi un jugement plutôt sévère sur ce qui se passe ou s’est passé au proche Orient. Il relève avec raison que le Pr Obama hésite toujours à pratiquer une politique de rupture avec les 40 dernières années de politique étrangère américaine, s’étant enfin rendu compte de l’extrême difficulté du sujet. Il n’a pas la cruauté de rappeler les niaiseries de la campagne électorale, mais on le sent proche de le faire.

    Comment avoir laissé choir le président Hosni Moubarak comme une vieille chaussette alors qu’il avait été un fidèle soutien des USA dans la région pendant trente ans ? Certes, il a comme tous les dirigeants de la région confondu les caisses de l’Etat et sa cagnotte personnelle ; mais tous les dirigeants arabes le font ou l’ont fait. Comment, demande le conseiller, voulez vous que les dirigeants actuels arabes fassent confiance aux USA de M. Obama ?

    Enfin vient le cas de la Chine qui entend dans les décennies à venir disputer aux USA le leadership mondial. Mais d’ici là, les électeurs américains auront retrouvé la raison