Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 12

  • CES GENS QUI SE PERMETTENT DE SIFFLER LA MARSEILLAISE II

     

     

    CES GENS QUI SE PERMETTENT DE SIFFLER LA MARSEILLAISE II
        En écrivant ce matin, dès la première heure, mon papier sur les sifflets de l’hymne national français, il n y avait pas encore cette levée de bouclier qui est, somme toute, naturelle et prévisible. Ceux qui ont procédé à la lecture attentive de ce papier ont dû remarqué que tous les ingrédients y étaient pour dénoncer des comportements irresponsables de la part de personnes, désireuses de faire imploser la socio-culture française qui a toujours ambitionné une chose à travers les siècles : donner aux populations qui composent la France une conscience commune et un but commun. C’est la définition moderne de la nation qui s’articule non point autour de la religion autour d’un clan, mais d’une république, animée de valeurs fondées sur une vision commune des choses et de la vie.
        On entend de ci, de là des voix s’élever pour dire que la France n’a pas assez donné à cette catégorie particulière de gens venus chercher du travail, de la sécurité et de la dignité sur son sol. Je trouve cet argument irrecevable et perclus d’ingratitude : ces irresponsables qui ont copieusement hué l’hymne national n’auraient jamais pu le faire dans les pays qui les ont vu naître ou leurs pères. Je rappelle que nous commémorons un anniversaire de 1988 dans un pays riverain de la Méditerranée où des émeutes furent réprimées dans le sang… Dieu soit loué, même si une centaine de policiers fut blessée dans les banlieues parisiennes l’an dernier, aucun policier n’a dégainé pour abattre ses agresseurs.
        Il faudra pourtant prendre ce problème à bras le corps. Ceux qui ne veulent pas s’assimiler à la belle et grande socio-culture française peuvent partir. On ne les chasse pas mais nul ne les retient.
        Vous avez entendu parler de ce tournage de film avorté à Montfermeil où un cinéaste, pourtant ouvert et de gauche, a subi de graves dommages de sa production (dix voitures incendiées durant la nuit !!), ce qui pousse à délocaliser le film.
        On se demande parfois avec quel organe ces gens pensent. L’Etat fait tout pour désenclaver le 9-3, pour que le travail soit présent dans toute l’étendue du territoire, même dans les zones peu fréquentables.
        La France est une grande nation, elle est ouverte et généreuse mais elle possède aussi une police, une armée et un système judiciaire. S’il le faut, elle le montrera.
       
     

  • CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE

    CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE
        Ce n’est pas la première fois que cela se produit au stade de France qui se trouve dans un département un peu particulier, la Seine Saint-Denis : au cours d’un match de foot-ball entre la France et un pays arabe des rives de la mer Méditerranée, les supporters majoritaires, issus de ces régions là ou simplement maghrébins, se permettent de siffler l’hymne national français. Et bien évidemment, c’est toujours la France, cette ancienne métropole,à à la fois haïe et secrètement adulée, qui l’emporte.
        Cette attitude, assez inqualifiable, pose une série de questions et de problèmes. D’abord, aucun pays, aucune population ne peut admettre d’être sifflée chez elle au cours d’un match de foot-ball lors que son hymne national est joué. Ensuite, les spectateurs qui sifflent ainsi l’hymne en lequel toute une nation se reconnaît, pose gravement le problème de leur intégration où ils ont choisi de vivre, du système éducatif, médical et d’une foule d’avantages et de droits, absolument inconnus dans tant d’autres pays.
        Cette attitude renforce évidemment l’assise politique de partis désireux de laisser la France aux Français, en une phrase, refusant toute idée d’intégration pour ceux et celles se reconnaissant dans une socio-culture française où la femme est l’égale de l’homme, où la laïcité est la règle et où l’exclusivisme religieux est banni.
        Nous pensions que ces gens avaient retenu la leçon lorsqu’ils avaient déjà sifflé l’ancien Premier Ministre de l’époque, M.  Lionel Jospin… On se souvient alors du score d’un certain Jean-Marie Le Pen au premier tout de l’élection présidentielle.
        Pour intégrer une population, il faut que celle-ci ait un minimum de conscience claire de ses objectifs, et aussi, une certaine intelligence politique. A défaut, elle risque de se trouver face à un ministère de l’identité nationale.

  • UN JOUR ENTRE LES JOURS

    UN JOUR ENTRE LES JOURS
        Mardi 14 octobre 2008. Un jour comme tous les autres jours : le premier jour de la fête juive des cabanes, l’indice Nikkei des bourses asiatiques fait un bond de 14 points, du jamais vu, surtout les dépressions à répétition de ces derniers jours. Guillaume Depardieu est mort à l’hôpital de Garches, terrassé par une terrible pneumonie et venait d’être rapatrié de Roumanie… Un coureur autrichien du Tour de France, un bon grimpeur, est accusé de s’être dopé à je ne sais quelle substance. Résultat : on l’exclut de la compétition…
        Et ainsi, à l’avenant. Des nouvelles, des nouvelles, d’importance et d’impact divers, des nouvelles qui étonnent les uns, laissent indifférents les autres.
        Des réactions, aussi : le monde de la finance (et le monde, tout court) semble ne plus retenir son souffle, après l’injection de ous ces milliards, les marchés consentent enfin à remettre l’économie mondiale en marche. Le plan Sarkozy a été finalement plus performant que le plan Paulson et je pense qu’aujourd’hui, l’équipe du président Bush doit se mordre les doigts d’avoir laissé la banque Lehman Brothers aller à la faillite. C’était par cela qu’il fallait commencer : assurer et garantir les prêts interbancaires.
        Il est encore trop tôt pour tirer les enseignements de tout ce que nous venons de vivre. Mais ceux qui pensent refonder le capitalisme ont raison mais ils auront fort à faire. Cela me fait penser à ceci : lorsque des collectionneurs s’en vont répétant qu’il veulent un Matisse, un Manet ou un Picasso à un bon prix, ils l’ignorent peut-être mais ils encouragent certains fâcheux à organiser des opérations délictueuses pour mettre à disposition une magnifique œuvre d’art à un prix dérisoire. La même chose se produit lorsque les banquiers promettent un rendement de 8 à 10% sur des produits financiers… C’est impossible ! Mais ils l’ont fait. Avec les résultats que l’on sait.