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  • IL Y A SOIXANTE-CINQ ANS ET DEUX JOURS LE GHERRO DE MINSK ÉTAIT LUQIIDÉ

     

     

    IL Y A SOIXANTE-CINQ ANS ET DEUX JOURS LE GHERRO DE MINSK ÉTAIT LUQIIDÉ
        Les autorités du Béla russe ont commémoré la liquidation du ghetto de Minsk par les Nazis en 1943. Beaucoup de juifs étaient originaires de cette région, comme d’ailleurs de tous les Etats de l’Europe de l’est. Le chef de l’Etat a prononcé une allocution et tous les ambassadeurs des pays amis se sont déplacés. Ce que je voudrais dire, c’est que les ambassadeurs d’Israël et d’Allemagne sont apparus ensemble et se sont donnés la main pendant les discours, scellant ainsi une sorte de réconciliation, largement amorcée depuis des années entre les deux pays.
        Soixante-cinq ans déjà ! On comprend ceux qui combattent le négationnisme et l’oubli. Des amis de l’ambassade d’Allemagne à Minsk justement m’ont dit que les journaux avaient tous interviewé les rares survivants de l’extermination.
     

  • SŒUR EMMANUELLE N’EST PLUS…

     

    SŒUR EMMANUELLE N’EST PLUS…
        Le femme qui fréquentait toujours avec une grande joie nos plateaux de télévision et nos sudations de radio n’est plus. Elle s’est étiente hier , presque centenaire, toujours avide d’aider, de se porter au secours de l’autre, qul qu’il fût, peu importaient sa religion, sa couleur de peau etc… Une vraie disciple du Christ, cette femme issue de la bourgeoisie belge du début du XXE siècle.
        Le philosophe judéo-français Emmanuel Levinas  (quelle coïncidence, ils portent tous deux le même prénom !) parlai d’une très belle expression qui résume, selon moi, fort bien, l’attitude de sœur Emmanuelle : le souci des autres.
        Oui, le souci des autres ! C’est le plus bel aspect de la religion catholique ou chrétienne, malgré les croisades, les conversions forcées et tant d’autres choses qui n’émanent pas de l’amour prôné par l’Evangile.
        Vers la fin du XIXe siècle en Allemagne, certains théologiens catholiques et évangéliques parlaient du Sozialchristentum, du christianisme social, qui faisaient de cette grande religion un mouvement animée d’une vision et porteur d’un projet de portée universelle .
        Ce que sœur Emmanuelle incarnait, c’était cette doctrine de l’entre aide, du secours porté aux plus faibles.  A ce titre, elle appliquait les exhortations des grands prophètes du VIIIe siècle avent l’ère chrétienne, Amos et Isaïe notamment, ce dernier recommandant de tendre sa nourriture à l’affamé, de vêtir celui qui est dénudé etc… Bref de voir en l’Autre un autre soi-même.
        Au lendemain de la seconde guerre monde mondial, en réfléchissant sur l’essence de son propre moi, alors que sa famille avait été exterminée en Lituanie, Lévinas dira : mon moi, ce sont les autres.  Cette phrase est tellement utopique au point d’en devenir inapplicable ! Mais elle est si belle…
        Cette femme voyait en l’Autre un autre moi-même, sur le visage duquel on pouvait discerner et lire les lignes de reconnaissance de la créature de Dieu.
        On ne peut qu’implorer le Seigneur pour qu’il accueille dans sa miséricorde infinie l’âme de la défunte. Son œuvre lui survivra.
     

  • ISRAÊL ET LA FRANCOPHONIE

     

     

    ISRAÊL ET LA FRANCOPHONIE
        Un sommet se tient ces jours ci à Québec et il a pour objet la francophonie. Cette  solidarité entre les peuples ou les nations dont l’une des langues est le français souffre pourtant une exception des plus inexplicables et des plus injustifiables : l’absence, voire le rejet d’Israël, dû à la politique agressive du Liban qui considère qu’Israël ne saurait faire partie d’une telle organisatrice alors que  20% de la population d’Israël (au bas mot) parle le français.
        En effett, du nord au sud, de Dan à Beershéva, vous pouvez demander votre en français. Une ville comme Natanya ne parlait que le français jusqu’à l’arrivée des juifs russes qui ont modifié l’équilibre linguistique. Il en allait de même d’une ville portuaire comme Ashdod où le français régnait en maître absolu jusqu’à il y a peu d’années.
        Il faut faire cesser cette anomalie qui consiste à rejeter Israël de l’union de la francophonie.. Un Etat comme Israël a tout à fait sa place dans une telle association.  Il est d’ailleurs étonnant de voir le Liban suivre une telle politique de refus et de rejet, lui qui se veut précisément une mosaïque de peuples et de cultures et qui se disait, il y a peu, la Suisse du Moyen Orient. Or, justement, la Confédération Helvétique pratique plusieurs langues et est un modèle d’ouverture et d’esprit conciliant.
        Le petit Liban qui est hélas au bord de la désintégration devrait savoir  où se situe son intérêt bien compris. C’est-à-dire dans le camp des démocraties occidentales et du dialogue ds cultures authentiques.