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  • LES SUICIDES DANS LES PRISONS FRANCAISES…

     

    LES SUICIDES DANS LES PRISONS FRANCAISES…
        On annonce  ce matin la découverte du décès par suicide d’un jeune détenu à la prison de Strasbourg. Le détenu, pourtant surveillé intensément par les gardiens, a utilisé les lacets de ses chaussures pour mettre fin à ses jours. Nous ne voulons pas connaître les raisons de son incarcération, ce que nous retenons pour demander que cela change, ce sont les conditions qui conduisent les prisonniers à ce désespoir.
        Je pense que c’est le troisième suicide enregistré en quelques semaines. C’est beaucoup. Certes, il y eut la tentative de suicide, hélas, aboutie, d’un jeune détenu dans cette même prison de Strasbourg où il venait d’être transféré. C’est triste. Mais il faut savoir que certains détenus tentent (je dis bien tentent ) de mettre fin à leurs jours pour attirer l’attention de l’administration pénitentiaire sur leur cas ou simplement bénéficier d’un régime moins rigoureux. C’est humain, mais cela peut induire les autorités pénitentiaires à croire que la situation n’est pas dangereuse et que les choses peuvent en rester là. Le problème –et comment- c’est que l’on ne sait pas doser le danger lorsqu’on joue avec sa vie… Le résultat, nous l’avons sous les yeux !
        La population européenne a tendance à vieillir, c’est ce que j’ai lu sous la plume d’un sociologue connu. Et comme toute population vieillissante, elle a tendance à céder à un «délire sécuritaire» (l’expression n’est pas de moi). Ce que voyant, elle réclame des peines de prison de plus en plus lourdes pour ces délinquants qui menacent sa sécurité, et parfois même son existence.
        Personnellement, je suis partisan de la tolérance zéro. On a, au cours des dernières années, fait preuve de trop de laxisme. Ce n’est pas bien. Mais ce n’est pas bien de transformer les prisons en mouroir ou en lieu de désespoir. Il faut donc, tout en réprimant, préparer à la réinsertion, à l’exception, bien sûr, de malfrats dangereux ayant du sang sur les mains. Il y a hélas, aussi une délinquance juvénile où, à à moins de 18 ans, vous totalisez des dizaines de crimes et délits… Que faire dans ce cas ? J’avoue être sans recours .
     

  • CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE III

     



    CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE III
        Si je reviens sur cette épineuse question, c’est bien en raison des mesures préconisées à l’encontre de tels agissements. Celles-ci, émanant des plus hautes autorités de la République ont suscité des réactions controversées.
        Les plus hautes autorités de l’Etat parlent d’évacuer les stades et d’interrompre les rencontres sportives si des sifflets troublent l’exécution des hymnes nationaux. A quoi, les autres répondent que seul l’arbitre dispose de ce pouvoir et qu’il n’est pas question que la politique interfère dans les affaires sportives. D’autres préconisent des interdictions de stades, un peu comme dans les casinos ou les cercles de jeux…  D’autres enfin, et c’est là-dessus, que j’insisterai ce matin, conseillent d’éviter certains partenaires (entendez les pays arabes et de la Méditerranée), en gros de bien choisir ces partenaires. Ah, j’oubliais, d’aucuns proposent même d’éviter le Stade de France au motif que son emplacement est propice à de tels débordements. Entendez par là en langage clair, que la composition sociologique de ce département, le 9-3, rend aléatoire le respect des règles sportives : à savoir, que le meilleur gagne et l’arbitre est le seul maître du jeu.
        Le problème, c’est que c’est le président de la Fédération Française qui préconise de bien choisir ses futurs partenaires. Il a raison, sans doute. Mais en préconisant cela, il enfreint l’une des vocations fondamentales du sport : rapprocher les hommes, les aider à se dépasser sans se combattre, mais en se combattant soi-même, en allant au bout d’eux-mêmes.
        Y a t—il d’autres façons de faire ? Je pense sérieusement que l’Etat a un peu démissionné devant les casseurs. Après mai 1968, le gouvernement de Chaban-Delmas avait voté la loi anti-casseurs et force est restée à la loi. Nous devrions nous orienter dans deux directions : dispenser des cours d’éducation civique, dans les écoles, à la radio et même à la télévision, d’une part, et développer des mesures répressives, d’autre part, pouvant aller jusqu’à  la privation d’allocations familiales, voire même l’expulsion.
        Je suis sûr que la majorité des gens souhaite vivre en paix et dans le respect des lois de ce pays et de l’Europe.
     

  • EST-CE QUE LA CRISE REPART ?

     

     

    EST-CE QUE LA CRISE REPART ?
        Cette descente aux enfers n’aura-t-elle pas de fin ? On a renfloué les banques, garanti les prêts interbancaires et maintenant on prend des mesures pour relancer l’économie. Et voici que les bourses chutes de 5 à 7 % Mais que faut-il faire pour enrayer ces baisses ?
        Les spécialistes nous disent gravement que la purge n’est pas encore finie, qu’il reste encore des produits toxiques dans l’organisme économique etc…  On serait tenté de dire qu’en raison de l’étendue et de la gravité de cette crise, il n’y a plus de spécialiste qui tienne.
        Allons nous, pouvons nous refonder le capitalisme ? Nous l’espérons. Allons nous le rendre plus éthique ou, plus modestement, moins inique ? C’est moins sûr.
        Considérons quelques aspects de la vie quotidienne où le système bancaire joue un rôle crucial : une famille s’agrandit et cherche un nouveau logement plus spacieux que le précédent. La spéculation immobilière est si frénétique dans les grandes villes que cette famille ne pourra réaliser son vœu qu’au prix d’un endettement à vie… Est-ce normal ? N’est-ce pas un droit opposable (comme on se plaît à le dit aujourd’hui) que de pouvoir résider près de son lieu de travail ? On est hélas loin du compte.
        Le problème, c’est que pour changer il faut des lois imposées, la nature humaine ne pouvant se réformer d’elle-même. Or, s’il y a un domaine réfractaire au dirigisme et à l’encadrement, c’est bien celui de l’économie.
        On n’en sort pas. Le Psalmiste dit bien : je lève mes yeux vers les montagnes, mais d’où me viendra-t-on en aide ? Mais optons plutôt pour Jean de La Fontaine : aide-toi et le ciel t’aidera.