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  • TSIPI LIVNI A ÉCHOUÉ…

     

    TSIPI LIVNI A ÉCHOUÉ…
    Lorsque nous étions plusieurs à prédire que la ministre israélienne des affaires étrangères ne parviendrait pas à former une coalition dont elle prendrait la tête, on ne nous croyait, pire, on nous reprochait je ne sais quelle misogynie de très mauvais aloi. Certains qui ne craignaient pas l’hyperbole  allaient jusqu’à la comparer à la regrettée Golda Méir, confondant par là grandeur et boursouflure… Reste à savoir ce que va faire ce vieux limier de la politique israélienne, le président Shim’on Pérés. Il va probablement convoquer des élections générales anticipées.
    Cette défaite annoncée de Madame Livni fait au moins un heureux, le premier ministre démissionnaire Ehoud Olmert qui n’a pas pardonné à son ancienne collègue de l’avoir vertement pris à parti dans l’espoir de prendre sa place. Jeux cruels de la politique sous toutes les latitudes. Pas d’amitié en politique. C’est une corporation à nulle autre pareille…
    Au fond, c’est l’invisible main d’une mystérieuse Providence qui a accompli son effet : les trois acteurs majeurs de la guerre ratée contre le Hezbollah (même si celui-ci a subi d’horribles pertes) devaient quitter la scène. Ce fut fait pour l’éphémère ministre de la défense, c’est fait pour le premier ministre, restait le dernier membre du trio, la ministre des affaires étrangères.
    La victoire, ou plutôt la revanche, c’est bien celle de M. Olmert : il va rester aux commandes juqu’au premier trimestre de 2009, ainsi qu’il l’avait prévu. Madame Livni errait en pensant que les partis religieux accepteraient une femme laïque à la tête du gouvernement…
    Pour parler des stratagèmes de la divine providence qui confie à d’humaines mains le soin de faire régner une certain ordre ici-bas, je citerai ce proverbe allemand : Gottes Mühlen mahlen langsam, langsam aber fein : les moulins de Dieu savent moudre lentement, lentement mais finement.
     

  • RAPHAEL ET L’INFANTICIDE…

     

    RAPHAEL ET L’INFANTICIDE…
        Depuis hier midi on nous a présenté maintes fois la restauration somptueuse d’un superbe tableau du peintre de la Renaissance italienne Raphaël, figurant la Vierge, l’enfant Jésus et Jean-Baptiste, et créé en 1506. Le génial maître l’avait remis à une famille qui avait été victime d’un effondrement de son lieu d’habitation ; mais ce ne fut pas tout, d’autres avanies, notamment les outrages du temps, s’abattirent sur ce magnifique tableau qui fut restauré une première fois et une seconde fois, pendant une durée de dix ans. Désormais, on pourra le voir dans l’un des plus beaux musées d Florence…
    Dans un même souffle, et depuis hier , si je ne me trompe, les mêmes journalistes nous apprennent l’acte désespéré d’une infanticide qui a mis fin aux jours de son enfant handicapé, âgé de trois ans. La malheureuse a elle-même appelé les gendarmes pour avouer son acte et se livrer.
    Deux nouvelles, deux informations qui signent le hiatus, le divorce profond existant entre le soin que nous prenons des choses et l’absence d’intérêt dont nous accablons nos semblables.
    Précisons que les premiers éléments nous apprennent que la jeune mère, âgée de 26 ans, aurait agi par désespoir en apprenant que son enfant ne pourrait jamais marcher… Mais la conduite même de cette mère (que je ne cherche ni à accabler ni à absoudre) est, à maints égards, révélatrice : résidant en Seine et Marne, elle s’est symboliquement éloignée de son domicile, lieu de souffrance et de malheur, pour aller très loin et commettre ce crime (car c’en est un, même s’il faut en scruter les motivations) et s’en détacher. AU fond, ce n’est pas la même personne qui a agi.
    Pourquoi ai-je rapproché ces deux faits ? Pour la bonne raison que nous développons tant de choses mais si peu les relations humaines ; cette pauvre femme, si elle avait entourée, aurait u mieux comprendre sa douleur, la partager avec d’autres qui l’auraient aidé à assumer ce fardeau, et lui dire qu’elle pouvait avoir d’autres enfants qui prendraient soin de leur frère ou de leur sœur, que la naissance d’un enfant handicapé survient parfois, etc… Bref, elle aurait bénéficié d’un soutien moral et psychologique dont elle avait tant besoin.
    Je ne puis m’arrêter sans parler de cet enfant, symbole d’une partie de l’humanité sans défense, comme les personnes âgées, les femmes, les immigrés et les faibles de nos sociétés. Il nous faut demander pardon pour toutes ces victimes que nous n’avons pas pu, pas su défendre. Cet enfant qui ne vivra pas, qui ne vivra plus, n’aura d’un monde où il n’a pas choisi de venir, que le chagrin et le désespoir de génitrice.  Tehi nishmato tserura bi-tseror ha-hayyim.

     

  • DOMINIQUE STRAUS-KAHN BLANCHI PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU FMI

    DOMINIQUE STRAUS-KAHN BLANCHI PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DU FMI
    Dois-je cacher mon soulagement de voir que M. Strauss-Kahn a finalement retrouvé la confiance de ses pairs et que l’affaire de son aventure extra-conjuguale est classée. J’ai cependant une pensée pour le mari trompé par une épouse volage qui savait pertinemment qu’elle avait affaire à un séducteur patenté et impénitent.
    Quelques remarques : en Europe, on n’est pas très regardant sur ces sujets là contrairement aux Etats Unis où règne un puritanisme sourcilleux. Je me souviens d’une réunion très importante qui réunit, il y a une bonne quinzaine d’années, à la campagne, les hiérarques d’un grand parti jadis au pouvoir. Eu égard à la gravité des sujets à débattre et du sérieux de la situation politique, les organisateurs avaient décrété la non-invitation des épouses ; ce qui conduisit certains de ces messieurs rétorquer qu’ils avaient l’intention de venir au séminaire, accompagnés non point de leurs épouses mais de leurs maîtresses Tout un programme.
    Et je ne remonterai pas jusqu’à Napoléon Bonaparte qui exprimait cette subtile dialectique amoureuse dans un langage digne de l’officier d’artillerie qu’il était.
    Est-ce que l’activité des hommes (et des femmes) politiques les contraint à de tels débordements ou dérapages ? Je ne sais.
    Pour notre cas précis, il convient de rappeler que l’intéressé a toujours été coutumier du fait et qu’avant son départ pour Washington il avait été maintes fois mis en garde contre son penchant. Rien n’y fit.
    Je pense que son épouse devrait le convaincre à consulter un psychothérapeute ; j’ai dit UN psychothérapeute pas une…