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  • Venise, Venise, Venise (III) : le bellini de l’hôtel Grand canal et Monaco

    Venise, Venise, Venise (III) : le bellini de l’hôtel Grand canal et Monaco

    Cette boisson est un must qui n’est pas snobe. Certes, ce n’est pas encore vraiment la saison, mais les grands établissements savent y remédier. Il faut du jus de pêche, du vermouth et d’autres ingrédients pour faire un bon bellini. Le tout vous est proposé avec des olives vertes, des amandes grillées salées et fumées. Uu vrai régal !

    Quand vous sirotez ce breuvage si original, vous ne pensez plus ni à l’université ni aux jaloux ni aux méchants, ni même aux envieux, responsables de tant de dissentiment et de tristesse.

    Les gens sont assis sur place Saint Marc aux terrasses des grands cafés, écoutant des concerts de musique classique, servis par des maîtres d’hôtel en livrée immaculée et parlant toujours au moins le français et l’anglais.

    Ah, si je m’étais donné un peu plus de mal à parler l’italien, certes, pas comme je parle l’allemand, je profiterai plus de ce lieu où l’on parle une langue si chantante.

    Mais revenons au bellini : si l’on me demandait de qualifier la boisson la plus caractéristique des régions de France, je penserai au pastis pour Marseille, mais pour Paris ou Genève que dirais-je ? J’avoue ne pas savoir.

    Cette générosité italienne, cet art et cette joie de vivre apparaissent aussi dans l’accueil d’Africains qui font mine de détaler dès qu’une patrouille de police est en vue… Mais voilà, les carabinieri ont, comme par hasard, les yeux ailleurs. L’italien n’oserait pas arrêter, ainsi, devant tout le monde, de pauvres réfugiés quittant leur pays, faut de pouvoir y vivre dignement. Il y a un savoir-faire italien, Comme pour le bellini…

  • Venise, Venise, Venise ! (II)

    Venise, Venise, Venise ! (II)

     

    Connaissez vous la tentation d e Venise ? C’est ‘envie de tout laisser tomber, de ne plus rien faire, sinon vivre sans fournir d’effort, sans se stresser, en se laissant aller. Pourquoi cette cité lacustre est-elle devenue le synonyme d’une vie romantique, d’un site où les amoureux du monde entier viennent se reposer et s’aimer ? Difficile à résumer tant les raisons sont multiples et variées. En fait, j’ay étais venu une première fois il y a fort longtemps et ce retour dans la cité des doges m’a rendu attentif au charmé extrême du lieu.

    Imaginez un peu des gens, des travailleurs, des ouvriers effectuant leurs tâches quotidiennes en chantant, des policiers très souriants, des maîtres d’hôtels accueillant, des restaurants de luxe avec des serveurs attentifs, remplissant les verres d’eau et de vin, dès que ceux-ci commencent à se vider ! Si vous imaginez cela vous comprendrez pourquoi Venise est unique au monde, le lieu où les habitants de la terre entière se donne rendez vous.

    Il y eut aussi des scènes très attendrissantes : tous ces groupes de lycéens, d’enfants, notamment d’Italie, mais aussi de France (je ne savais pas que cette ville était la destination préférée des Français), venus visiter la ville. Les ponts sont encombrés, les ruelles, les venelles même, sont bondées, tant les gens déambulent en groupes compactes dans les allées souvent si étroites.

    J’ai vu des adolescents discuter avec les serveurs de pizzerias pour déterminer la taille et l’épaisseur de ce mets si recherchés par les jeunes, dotés d’un gros appétit mais de peu d’argent ! La vie est mal fait car on a peu de moyens quand on est jeune mais quand on gagne bien sa vie, c’est l’âge au cours duquel on ne doit plus permettre le moindre excès. Il en est de même de la jeunesse et de la beauté des femmes : les colliers, les parures, les bijoux les plus luxueux parent le corps (usé et fatigué) de dames un peu passées alors que les filles les plus fraîches et les plus sensuelles doivent se contenter d’articles plus modestes…

    La circulation à Venise nécessite que l’on ait le pied marin : quand nous avons pris un taxi hier après midi depuis le D- i jusqu’à l’aéroport, les conducteurs de ce taxi fluvial avançaient au même rythme que les gondoles tant que nous nous trouvions dans les rues de la même, mais une fois en haute mer (si je puis dire) ils mirent les gaz et j’avoue avoir été soulagé à l’arrivée : durée de cette course folle, moins de vingt minutes

    Mais à l’hôtel même, le D---i, l’entrée, le lobby, sont visités par des tas de gens venus prendre des photographies ; je n’ai jamais vu un tel palais transformé en hôtel. Trois palais acquis au fil des ans, des chambres merveilleuses avec vue sur la lagune où l’on aimerait vivre éternellement.

    Ah, j’oubliais ! Ces jeunes hommes tirant des charrettes à bras, dévaler lentement les escaliers sur les ponts, ah ces Italiens qui chantent, chantent, encore et encore, heureux de vivre, confrontés chaque matin à cette mer, à cette eau qui entoure la ville de toutes parts.

    J’ai été intrigué par la présence de tant de tréteaux empilés dans les ruelles, sur la place Saint Marc, au Rialto, partout. Comme la ville est souvent inondée par les pluies ou la montée des eaux, on installe les tréteaux pour que les passants puissent déambuler à pied sec, un peu comme les Hébreux à la sortie d’Egypte, traversant la Mer rouge sans se mouiller…

    Bref, un dépaysement totale, à moins de 90 minutes de Paris. C’est là que les choses se passent, même si j’ai modérément apprécié la qualité des mets et des boissons du café Florian… Un danger, cependant, menace gravement la ville : le tourisme de masse, ces groupes compactes auxquels les Tour operators vendent à vil prix des séjours qui ne sont pas vraiment à la hauteur de la dignité de cette cité unique au monde.

  • Venise, Venise, Venise

    Venise, Venise, Venise

     

    Je ne vous ai pas oubliés, mais j’ai dû aller me reposer à Venise au D—i où le séjour fut féerique. Cette ville est un miracle dans tous les sens du terme. Survivra-t-elle aux menaces qui pèsent sur elle et qui ont nom tourisme de masse ? Je l’espère.

    Il était près de vingt heures l’autre lundi lorsque l’Airbus A 320 d’Air France roulait sur le tarmac de l’aéroport de Venise. Ici rien ne ressemble à ce qui se fait ailleurs. Nous trions nos valises et prenons le fameux vaporetto. La nuite envahit la noble cité des doges et nous ne voyons pas grand chose. L’arrivée au D—i se fait une bonne heure après. Nous avons tout juste le temps de nous installer et sortons dîner dans un magnifique restaurant appelé le restaurant des deux fourneaux. Les Italiens sont magnifiques ; ne dit-on pas que les Français sont des Italiens de mauvaise humeur ?

    Mais je vous en dirai plus dès demain et voici les thèmes que j’aborderai :

    Venise, Venise

    Le pont des soupirs

    Le Bellini au D---i

    L’île de Murano et le cristal de Venise

    L’île de Burano, petite île de pêcheurs

    Le vieux ghetto de Venise

    Les taxis fluviaux

    Un vrai rêve.