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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1045

  • Eric Woerth; l'épouse doit sacrififer sa carrière pour celle de son mari ministre?

     

    Eric Woerth et l'affaire Bettencourt

    Notre chère chère Tribune est revenue hier sur l'affaire. Oui, l'affaire du siècle, dirait-on. Hier matin, alors que nous revenions par train de Genève, un mai me tend la Tribune de Genève où je lis un éditorial assez virulent de notre ami Jean-Noël Cuenod, correspondat du journal à Paris.

    Pourquoi q'acahrner ainsi? Certes, il y eut au moins une rreur et au moins une imprudence, mais rien de bla^mable au plan pénal ni rien qui justifie une brusque démission. En revanche, il est quais sûr que l'homme, si honnête soit-il, ne fer pas partie du présent gouvernement. Ce n'est pas moi qui décide mais l'opinion ne le comprendrait guère après une telle avalanche de critiques.

    Lorsque cette affaire, à l'origine familiale, sera achevée, on appréhendera enfin les différentes questions qu'elle pose de manière objective/ Prenons quelques exemple:

    l'affaire de la distinction honorifique. C'est le travail de tous les élus, de toutes les personnalités jouissant de quelque notoriété que ce soit, de proposer à de terlles nominations ou promotions. Vous n'imaginez pas ce que cela représente pour les Français ce petit ruban rouge ou cette petite étoile de même couleur pour les Français. En outre, la grande chancellerie est là pour veiller au bon ordre ordre des choses.

    Enfin, le point le plus important: quel est le statut des femmes dont le mari siège au gouvernement? Je rappelle le cas d'Anne Sinclair, obligée de démissionner de la télévision quand son mari Dominique Strauss Kahn fut nommé ministre. Plus proche de nous, Madame Béatrice Schoenberg, épouse de M. Jean-Louis Borloo, qui a changé d'affectation pour abaondonner une émission politique et se rabattre sur tout autre chose.

    Est-ce aux femmes de toujours se sacrififer pour la carrière des maris.

    Tant d'autress questions se posent que nous traiterons une fois la sérénité retrouvée...

     

  • Connaissez vous le cha^teau de Coppet?

    Le cha^teau de Coppet

     

    Après tant d'années passées à enseigner à Genève, je n'avais pas eu l'occasion de me rendre à Coppet pour y visiter le château du comte et dormir à l"hôtel du Lac. quel établissement! Situé au bord du lad, avec des installations dignes d'un grand établissement de Gstaadt ou d'ailleurs.

    Je suis allé manger à l'auberge du cha^teau où la patronne nous a servi de magnifiques filets de pertche et un vin délicieux. Quel paysage, quelles ruelles, quelles arcades!

    Vraiment, j'ai été conquis par cette petite bourgade. Et j' y reviendrai sûrement, Dieu voulant.

  • Les pourpamers de paix au Proche Orient

    Les pourpamers de paix au Proche Orient

     

    A genève où je me trouvais il y a deux jours, j'ai pu suivre en direct à la télévision les discours inauguraux de Me Clinton, du premier Ministre Netanyahou et du Présiden t Abbas. Je dois dire que les remarques introductives de la Secrétaire d'Etat ne diffusaient guère d'optimisme béat. On la sentait mal à l'iase, enfion consciente de l'extrême difficumté à réunir autour d'une même table deux hommes aussi différents et aussi opposés.

    C'est que le président OBama avait lui aussi, lors d'un dîner qui eut lieu la veille, fait preuve d'un optimisme plus que mesuré. L'homlme a enfin compris qu'il ne suffisait pas de dire qu'il allait perdre patience pour que les gens se mettent au garde à vous.

    Les participants ont su jouer de cette inexpérience. Si l'on en juge d'après leur décision de se revoir régulièrement et de ne pas couper les ponts, il y a lieu de penser que le Président US a dû les mettre devant leurs responsabilités. En effet, l'agitation du Hezbollah, l'agressivité du Hamas qui a perpétré deux attentats sanglants en deux jours, le communiqué vengeur de l'Iran, tirant à boulets rouges contre les pourparlers, tous ces faits incitent les régimes arabes modérés, et Abbas est un dirigeant modéré, à aller de l'avant et à comprendre qu'Israël doit en toute légitimité veiller sur sa sécurité.

    Je ne crois pas, cependant, que le moratoir, le gel des contsructions tiendra. Mais je ne pense pas non plus qu'Abbas désertera la table des négociations. Il est lui même affaibli, son mandat a expiré depuis quelque temps déjà, mais les régilmes arabes pro américains l'aident et lui confèrent une certaine légitimité.

    Que va t il se passer dans quinze jours, où nous serons entre rosh ha shana et yom kippour? Nous serons dans les fameux dix jours de péitnece? Est ce que les hommes seront enfin touuchés par la Graâce, ainsi que je le souhaitais dans un précédent billet? Je veux bien le croire et l'espérer. Mais rien n'est moins sûr.