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Vu de la place Victor-Hugo - Page 725

  • Retour en force d'un mot banni de notre lexique: la TRADITION

    Noël 2012 ou le retour de la tradition...

    Le grand philosophe allemand Hegel, qui voulait, durant sa jeunesse faire de la théologie et même rédiger une biographie de Jésus (ce sont les œuvres restées à l'état de manuscrit du jeune Hegel) disait que lire les journaux équivalait à une prière quotidienne. Il estimait que prendre connaissance de ce qui se passait dans notre environnement immédiat relevait d'un devoir quasi religieux.

    Que n'aurait-il dit s'il vivait de notre temps où la durée est devenue stratosphérique et l'espace entièrement rétréci. Mais surtout s'il regardait nos télévisions tous les matins, il serait édifié!

    Or, depuis quelques jours, je note, en écoutant les déclarations des gens sur Noël et les fêtes de fin d'année, le retour en force d'un mot, d'un terme, qu'un certain esprit pseudo-révolutionnaire, avait banni de notre vocabulaire. Ce terme c'est la TRADITION.

    Qui l'êut cru, qui l'eût prédit? Ce mot avait littéralement disparu de notre lexique, ceux qui l'utilisaient s'excusaient presque de le faire. Eh bien, depuis quelques jours, il revient sur toutes les lèvres: que ce soit le skipper du Vendée Globe, seul sur la face des océans ou la ménagère de cinquante ans qui fait ses emplettes dans les grands magasins, tous rendent hommage à la tradition, aux repas en familles, aux cadeaux, à l'assistance aux offices religieux, et le tout en se réclamant de la tradition. Même si, je le confesse, tous ne placent les mêmes idées derrière ce terme.

    Comment s'explique ce retour en force? Probablement, par la crise économique qui perdurer, par l'incertitude du lendemain et la peur du saut dans l'inconnu. Ceux qui avaient calculé le bonheur des êtres humains en se conformant ai degré consumériste de chacun de nous ont échoué. C'est vrai, il faut à l'homme un peu plus que le bonheur matériel. Et soudain, quand tout lâche, on se raccroche un peu au passé.

    C'est attitude n'est ni passiéste ni rétrograde, elle est simplement conforme à une tradition plurimillénaire. La tradition n'est pas une vieiile chaussette que l'on doit jeter par dessus bord. Et ceci vaut de toutes les traditions.

  • Le régime syrien, coupable de crimes contre l'humanité

    Le régime syrien, coupable de crimes contre l'humanité

    Depuis un certain temps déjà, le régime de Bachar el Assad recourt à une arme particulièrement abjecte, l'attaque de boulangeries devant lesquels de pauvres civils affamés font la queur pour se snourir. C'est particulièremenr repoussant d'agir ainsi, car le régime ne trouve plus d'autres moyens de combattre la rebellion, alors il s'en prend aux populations des régions libérées. La dernière remonte à avant-hier et a fait plus de 60 victimes, sans compter les blessés, plus d'une cinquantaine dont plusieurs se trouvent dans un état critique. Au fond, la diplomatie russe n'a pas tort de dire que même si on lui conseillait de quitter le pouvoir BAchar n'écoutaerait pas les conseils dans ce sens. La conférence de presse de Vladimir Poutine dans ce sens était encore plus éloquente: il a reconnu que la famille du dictateur avait mis le pays sous coupe réglée depuis plus de quarante ans et que lui-même ne se considrérait pas comme le protecteur de ce régime, mais il estimait la situation blouqée, avec, en outre, l'impossibilité pour l'une des parties de l'empoter sur l'autre…

    Quoi qu'il en soit, les Syriens souffrent et meurent. Et ce n'est plus tolérable. Les USA n'ont proféré de menaces qu'en cas de recours aux armes chimiques, mais si cela continue , rien ne prouve qu'Asssade n'en fera pas usage. En fait, il semble qu'il y ait des tractations entre la Russie et les USA pour se débarrasser du régime actuel de Damas.

    Il faudrait faire vite car les gens meurent.

  • Titre de la noteEntre le Père Noël et la constitution islamiste de l’Egypte

    Entre le Père Noël et la constitution islamiste de l’Egypte

     

    Ce matin, j’hésitais vraiment entre deux thèmes à traiter pour nos camarades internautes : parler du rêve, du Père Noël, de ses symboles pour les valeurs de la civilisation occidentale, ou, au contraire, effleurer l’actualité attristante et désespérante de l’Egypte qui, avec les résultats du référendum, se prépare des jours instables et douloureux. Evidemment, j’ai choisis le Père Noël et tout ce qu’il représente puisqu’on dit en française : je ne crois pas au Père Noël pour signifier qu’on a du plomb dans la cervelle et qu’on ne croit ni au miracle ni au délire.

     

    Ce matin sur I Télé on nous rappelait que des millions d’enfants (mais aussi pas mal d’adultes) écrivent au Père Noël. On nous précise aussi qu’il y a un demi siècle, ce fut Françoise Dolto qui assurait ce secrétariat et qui répondait en partie aux gens qui lui avaient écrit. Quelle histoire !

     

    Il faut tout d’abord dissocier l’origine et la valeur religieuses du symbole social devenu universel, sauf pour des civilisations très éloignées de la nôtre. De même que l’idée du golem n’est plus un thème juif mais un sujet de portée universelles, touchant l’âme humaine, ainsi l’idée de Noël et des cadeaux, de la fête et de l’amour n’est pas restée confinée au seul christianisme : c’est un peu l’universalité de la joie, de la fête et du bonheur. Même si je pense, pour ma part, que cette partie de rêve et d’évasion a été polluée par le commerce et l’argent, récupérée des commerçants peu scrupuleux et âpres au gain.

     

    Il faut faire revivre cette idée de la fête, de la rencontre et du partage. Le seul reproche que je ferai à cette célébration, c’est d’avoir oublié ses racines religieuses et de leur avoir substituées des valeurs marchandes. On l’oublie souvent, mais ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas ou ne veulent pas d’adonner à des agapes de la fête païenne, le sentiment de solitude est insupportable. Que de drames de personnes seules aux abords de Noël !

     

    Il faut remédier à ce processus de paganisation de cette fête qui demeure, à l’origine, pour le christianisme son acte fondateur, son acte de naissance. Derrière ces symboles, il y a l’homme, l’homme qui par le feu allumé et par les lumières (comme Hanoukka) veut éloigner de lui, le froid, la nuit et la mort.

     

    Et qui opte pour la lumière. Cette lumière que nous espérons pour tous, et notamment les chrétiens d’Orient en Egypte et en Irak.