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Vu de la place Victor-Hugo - Page 726

  • Le mythe de la fin du monde, la crédulité des hommes

    Le mythe de la fin du monde et la crédulité du genre humain..

    Comment admettre tout ce cirque médiatique qui a fait semblant de nous tenir en haleine dans l'attente factice d'une prétendue révolution à l'échelle de tout le cosmos? Comment des rédactions, réputées sérieuses et fiables, se sont elles laissées embarquer dans ce mythe à l'inconsistance si criante? Vendre, vendre, vendre, encore et toujours. On a encouragé cette affligeante crédulité à un point assez inimaginable...

    Ernest Renan disait au cours du XIXe siècle que l'humanité était incurablement dupe. Et il avait raison, sauf sur un point: elle ne l'était pas, elle l'est toujours!

    Dans le livre biblique des Proverbes, il est dit que le benêt croit tout ce qu'on lui raconte. Il n'a aucun sens critique, il gobe tout ce qu'il entend ou lit (dans la mesure où il sait vraiment lire).

    Bien plus tard, MAimonide dans son Guide des égarés lui fait écho en disant que certains croient en l'existence de pays lointains où les mouches sont faites d'or et les fruits des palmiers dattiers d'or, elles aussi.

    Ceci nous conduit à parler de la différence entre le mythe et la légende. Le premier n'est pas si inconsistant qu'il y parait à première vue, et il suffit de jeter un œil sur la Philosophie de la mythologie de Schelling pour s'en rendre compte. Mais oui, il y a des mythes fondateurs qui gisent au fondement même de toute l'aventure humaine.

    La légende, elle, est d'une autre nature, et poursuit d'autres objectifs, elle constitue une sorte de stade préliminaire menant à l'approche historique proprement dite. Un exemple, nous dit Martin Buber, le Dieu du mythe n'est pas celui de la légende car le premier est placé sur un même pied d'égalité avec les grands hommes, les héros, tandis que la légende se contente de nous servir des récits fabuleux sur sa divinité. C'est ce que la théologie nomme les miracles…

    Mais brisons là, au fond peu de gens s'intéressent à l'approche saine et rationnelle du monde et de la vie.

    Un dernier point: dans la littérature talmudique on parle fugitivement de la destruction de l'univers après cinq millénaires (shita alfé shana hawé alma we had harib) Mais on n'en pas fait tout un château. Quant à la Bible, elle évoque dans le livre d'Isaïe la fin des temps, qui n'a rien à voir avec le problème qui nous occupe.

    C'est l'avènement d'une ère nouvelle,, on passerait du temps à l'éternité, l'humanité serait arrivée au terme de son évolution historique, elle aurait parcour le chemin qui la sépare de son créateur.

    Et ce n'est pas pour demain, hélas!

  • Les réactions aux déclarations du président Hollande en Algérie

    Les réactions politiques aux propos du président Hollande en Algérie

    C'était prévisible et cela a fini par se confirmer: les réactions politiques en France des partis de droite et d'extrême sont virulentes. Le problème était que, quoiqu'il fît, François Hollande aurait été critiqué soit par ls uns soit les autres.

    Pouvait œuvrer en faveur de la mémoire des harkis alors que les parlementaires devant lesquels il parlait les considèrent comme des traitres à la patrie? POuvait il tresser des couronnes à l'œuvre des pieds noirs que les Arabes honnissent car ils les considèrent comme des usurpateurs et des accapareurs?

    Le président était pris entre le mareau et l'enclume. Au fond, comme on l'a dit ici même, le mieux serait de développer les relations économiques, recevoir ici chez nous quelques étudiants algériens désireux de se former en France et de continuer à réguler le plus durement l'immigration afin de ne pas renforcer les partis d'extrême droite et surtout la xénophobie. L'année 2013 s'annonce diffcile au plan économique pour la France, il ne faudrait pas y ajouter une crise sociale.

    Après tout l'Algérie avec ressources gazières et pétrolières est bien plus riche que la France. Il suffirait de meixu répartir la manne des pétrodollars, créer des emplois et la jeunesse n'aurait plus besoin de se transformer en harragat…

    Mais le pouvoir algérien le fera-t-il? La sagesse le lui commanderait pourtant et il ferait l'économie de crises sociales baptisées par la presse occidentale, le printemps arabe…

  • Le discours du président François Hollande devant les parlementaires algériens

    Le discours du Président François Hollande devant les parlementaires algériens

    Ce fut un discours bref, pramatique et sans prétention. Le président n'a pas éludé les questions qui fâchent mais il a su soigner les susceptibiltés des deux côtés de la Méditerranée. Il a reconnu et condamné les massacrées (hélas inséparables de toute guerre) mais il a aussi dit sa volonté de tourner la page sans l'arracher. Le pardon, la sérénité sans l'oubli. Il a veillé à ne pas blesser la mémoire.

    Reste un point qui n'est autre que l'épine dorsale du discours et qui restera, qu'on le veuille ou pas: c'est le jugement porté sur la colonisation qui serait injuste et brutale. Dans l'essence des choses, c'est vrai et si c'était Dieu qui jugeait nous serions tous acculés à 'ladmettre. Mais Dieu est au ciel, comme dit le Psalmiste, alors que nous, nous sommes sur terre. Et c'est là que les difficultés commencent, lesquelles pourraient fort bien se muer en ennuis pour le président.

    Car dans une guerre, une confrontation armée, il y a des victimes des deux côtés: et les harkis et les pieds noirs n'ont pas oublié les massacres consécutifs à l'Indépendance et la violation généralisée des accords d'Evian. Après tout, les pieds noirs ont cru en la France. Les harjis aussi. Or, la France les a abandonnés sans crier gare.

    Certes, le président Hollande devait naviguer entre différents écueils, il a aussi voulu dire son rejet de toute idée de domination d'hommes sur d'autres hommes.

    Le discours comme toute œuvre humaine est discutbale et inachevé: acceptons en l'augure! Dans l'espoir, le seul, que les Algériens se prendront en main chez eux et nous chez nous. Tout en entretenant des relations commerciales de bon voisinage.