Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 836

  • le programme économique de Marine Le Pen

    le programme économique de Marine Le Pen

    Comme chacun sait, l’économie n’est pas ma spécialité, mais hier en fin d’après-midi, j’ai suivi, par hasard, l’heure d’interviewe de Marine par Michel Field sur LCI. Il s’agit du programme économique de la candidate du FN. Je me suis alors demandé quel effet une telle présentation pouvait avoir sur l’électeur moyen que nous sommes tous. Et ce matin, voici qu’on annonce une avancée (de trois points) de la candidate qui fait le plein dans le couches populaires, jadis acquises au PC, lequel a totalement disparu des écrans radar, nonobstant les allégations de ses dirigeants actuels…

    Comment faut-il interpréter ces résultats, en dehors de tout esprit partisan ou de toute opinion préconçue ? Même si certaines options générales (refus de l’Euro) semblent assez irréalisâtes, le programme, aux yeux des non-initiés, paraît cohérent. : l’inversion du flux migratoires, la réduction des visas d’entrée de 200.000 à 10.000, ces mesures semblent séduire la population française puisqu’elle semble en favoriser l’application en optant pour Marine. Marine a énoncé ce que coûtent les immigrés au pays et le journaliste a eu beau tenter de souligner ce qu’ils rapportaient à la France, il n’est pas arrivé à ébranler la démonstration de la candidate. L’observateur extérieur, incompétent par nature, ne peut pas les départager, mais il est incontestable que Marine a marqué des points. La même chose vaut du sujet de la criminalité et de l’insécurité… La plupart des citoyens, notamment dans les banlieues, devenues aux yeux de certains, des zones de non droit, en sont convaincus et demandent une reprise en main.

    Il y a aussi la réduction des dépenses de sécurité sociale, l’opinio communis étant persuadée que les immigrés en profitent trop et que le déficit disparaîtrait s’i l’on y mettait bon ordre… Est ce vrai ? Aux experts de juger.

    Il y a aussi cette réduction des mauvaises dépenses, de la gabegie réelle ou supposée de l’Etat : Marine a énoncé des réductions qui ramèneraient des milliards : est-ce vrai ? Je l’ignore.

    Mais ce qui frappe le plus, c’est le retrait de l’Euro, et sur ce point précis, la candidate du FN semble avoir légèrement modifié sa position car elle ne rejette plus l’Euro purement et simplement puisqu’elle prône le rétablissement d’un panier de monnaies nationales qui seraient cotées les unes vis à vis des autres dans une sorte d’ECU, ce qui laisserait, selon elle, un peu de souveraineté nationale monétaire aux Etats, sans pour autant éradiquer la notion même de monnaie commune.

    Mais la belle blonde ne nous dit pas comment renégocier la dette, comment résorber les déficits, alors que ces sommes colossales sont adossées à l’Euro. Comment évaluer, j’ose dire dévaluer, ces sommes, car, et elle le sait, sitôt sortie de la zone Euro, la France serait contrainte de dévaluer… Vous vous souvenez du serpent monétaire européen ?

    On peut comprendre les hésitations des Français qui ne croient plus en les grands partis et risquent de donner leurs voix à des partis non traditionnels. En gros, les sondages montrent que les Français sont tentés par les mesures préconisées par Marine (rejet des étrangers, repli sur soi, réduction drastique des déficits, rétablissement sans faille de la sécurité, reprise en main des banlieues, etc)… toutes mesures ayant trait au rétablissement d’un certain type de vie dans l’Hexagone..

    Est- ce normal, est-ce légitime ? Du point de vue d’une majorité de Français, fortement touchés par la crise, la réponse est positive. Attendons pour voir.

  • La guerre de l’ombre contre l’Iran se poursuit…

    La guerre de l’ombre contre l’Iran se poursuit…

    Depuis hier, c’est un nouvel expert nucléaire iranien qui est victime d’un attentat en plein Téhéran. Les autorités iraniennes ont aussitôt accusé la CIA et le Mossad, mais en réalité, les Mollahs d’Iran ont mis tout le monde entier contre eux : tous les Occidentaux et même certains Arabes qui ne veulent plus entendre parler des Chi’ites, encore moins de chi’ites possesseurs de la bombe atomique.

    L’article du Figaro de ce jour, en page 6, illustre bien la nouvelle guerre de l’ombre que mènent tous ces services contre l’Iran des Mollahs et dresse un parallèle intéressant avec ce quie st arrivé à L’osirak de Saddam Hussein…

    Mais ce qui est le plus frappant, outre le fait de pouvoir agir impunément en plein Téhéran, c’est la déclaration du général israélien Gantz, chef d’Etat-major de son pays, qui assure que l’année 2012 en Iran sera jalonnée d’événements fort inhabituels.

    L’article rappelle que les Iraniens ne savent toujours pas comment a été détruite leur base de missiles balistiques… Ils ne savent pas plus comment le second virus (après nuxnell) a pu s’infiltrer dans les ordinateurs de la centrale de Natanz et causer tant de dégâts : c’est que la CIA et Tsahal disposent de fortes puissances attelées à ces projets.

    Enfin, il y a le Kurdistan irakien d’où le Mossad infiltre tant d’agents et de saboteurs qui s’occupent de retarder le programme iranien. On peut donc dire que la guerre de l’ombre se poursuit de plus belle, avec une similitude étonnante avec ce qui était arrivé aux savants irakiens du nucléaire.

    Est ce que cela va dissuader l’actuel leader iranien ? C’est peu probable. Ce qui veut dire que toutes ces actions clandestines vont se poursuivre. En plus de la guerre économique sans merci (bancaire et pétrolière) qui commence le 27 janvier à Bruxelles.

  • La situation en Syrie et l’échec de la médiation arabe

    La situation en Syrie et l’échec de la médiation arabe

    La Ligue arabe a échoué en Syrie ; d’une part, des soupçons graves pèsent sur la taure même du général dirigeant les observateurs sur place, et en plus l’un de ses membres vient de claquer la porte et veut rentrer chez lui :; c’est le délégué algérien qui trouve inqualifiable l’attitude des forces d Bachar dans la ville de Homs, bastion et foyer de la révolte.

    Le régime est loin d’être à terre. Il est, certes, affaibli mais il n’est pas vaincu, loin de là. Même les Arabes les plus critiques à son égard et qui rêvaient de sa disparition, tempèrent leur attitude : les Etats du Golfe ne réclament plus posément le départ de Bachar et même la Turquie se modère puisque le bouillant Erdogan a mis un bémol à ses critiques. Pourtant, le flot des réfugiés grossit chaque jour d’avantage.. Encouragé par ce revirement, Bachar a prononcé un discours près d’une heure et demi et s’est présenté dans la foule de ses partisans à Damas, même si à quelques kilomètres de là, les manifestant réclamaient son départ.

    Qu’attend le monde civilisé pour réagir ? Attendons nous que le nombre de morts atteigne les dix mille ? ON est hélas en chemin vers ce chiffre. Et hier, c’est sous l’effet d’un obus de mortier qu’un journaliste français de France 2 est mort à Homs. Rendez vous compte ! Au mortier, dans une ville où résident près d’un million de civils, de femmes et d’enfants.

    Il faudra bien que Le Conseil de sécurité s’occupe du dossier, la Ligue arabe ayant manifestement fait preuve d’esprit timoré, d’irrésolution et d’impuissance. Pendant ce temps, le peuple syrien souffre.