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Vu de la place Victor-Hugo - Page 914

  • Vers un dialogue national en Syrie?

    Vers un dialogue national en Syrie?

    On a tous entendu à la radio que le vice président syrien semble faire un pas en direction des insurgés révolutionnaires dans ce pays en prônant une transition démocratique vers le multipartisme et la démocratie. Il y a donc à Damas une tentative de dialogue, mais en même temps, les chars de l'arméee ratissent et arrêtent les opposants qui seraient déjà plus de 15 000 derrière les barreaux. Sans parler des morts qui avoisinnent les 2000. C'est une catstrophe.

    Je doute que le clan au pouvoir veuille lâcher du lest. Il est vrai qu'il n'a pas plus le choix, mais les durs du régimepeuvent toujours faire un coup de force, couper le pays du reste du monde et mener à bien une répression à plus grande échelle encore.

    Cette fin du régime syrien était prévisible: à faire la guerre durant plus de cinquante contre n ennemi imaginaire pour confisquer les droits les plus élémentaires du peuple, on courait le risque de se trouver confronté à un soulèvement armée des citoyens.

    En fait, le régime ce qu'il a semé. En espérant cependant que la sagesse finissa parl 'emporter

  • LES SOLDATS SYRIENS FACE A LA REPRESSION : TUER OU ETRE TUE !

    LES  SOLDATS SYRIENS FACE A LA REPRESSION : TUER OU ETRE TUE !

    Ce qui était largement prévisible a fini par se produire : devant la sanglante répression que le clan d’el-Assad fait subit au peuple syrien en révolte, des soldats commencent à déserter en nombre sans cesse croissant. Le problème est que ceux d’entre eux qui hésitaient à tirer sur les manifestants, voire refusaient de le faire, étaient promis à une mort certaine. Décidément, rien n’arrêtera l’implacable volonté de puissance d’un clan qui s’accroche au pouvoir de toutes ses forces.

    Le plus tragique est que les tyrans ne se sont pas encore rendus compte que les temps avaient changé. Du temps du père et de l’oncle de Bachar, on pouvait massacrer et faire ce qu’on voulait. Le terrorisme d’Etat de la Syrie et sa capacité de nuisance étaient tels que nulle puissance, pas même les USA, ne voulaient se confronter à un tel adversaire qui ne reculait devant rien. Aujourd’hui, le printemps arabe mais surtout les réseaux sociaux ont radicalement changé la donne. Or, continuer à réprimer de manière sanglante ne sert plus à rien et ne fait qu’élargir le fossé de sang qui sépare le clan au pouvoir de son peuple. Lorsque Ehoud Barak, ministre israélien de la défense, dit que les jours d’Assad sont comptés, il ne fait qu’énoncer une évidence. En outre, il y aura sûrement dans les semaines qui viennent, une inculpation du Tribunal Pénal International.

    LA Syrie est seule et isolée ; sur le terrain, elle ne se prévaut plus que de deux alliés, l’Iran et le Hezbollah. A l’ONU, la Chine et la Russie la soutiennent du bout des lèvres pour rairons économiques… Mais cela ne va pas durer, face au nombre de morts qui augmente. Mais ce qui frappe le plus l’observateur extérieur, c’est le silence du monde arabe, même dans des pays qui ont vécu ce fameux printemps dont on se demande s’il aura un lendemain, un avenir… Seule la Turquie dont l’opportuniste et bouillonnant Premier Ministre avait enfin compris qu’il s’était trompé en échangeant la proie pour l’ombre, quittant Israël pour se rapprocher d’amis douteux, en l’occurrence l’Iran et la Syrie.

    L’OTAN bombarde la Libye et va dans les semaines qui viennent assister à la chute du colonol Khadafi. Et pourquoi donc  Bachar bénéficie-t-il d’un traitement de faveur ?

  • ISRAËL EST-IL MENACE PAR L’INTEGRISME RELIGIEUX ?

    ISRAËL EST-IL MENACE PAR L’INTEGRISME RELIGIEUX ?

    C’est la question que l’on est en droit de se poser après la lecture d’un petit article du journal Le Monde sur l’équipée folle de deux rabbins orthodoxes Dov Lior et Yaacob Yossef, brièvement interrogés par la police israélienne et aussitôt remise en liberté. Des journalistes de gauche se sont alors posé la question suivante : et si les Arabes n’étaient pas les seuls à être victimes de l’intégrisme ?

    En fait, l’intégrisme juif est certes condamnable mais n’est pas, comme on dit en philosophie, d’intention première, c’est-à-dire qu’il n’est pas une conséquence, une déduction logique d’une doctrine reconnue, en l’occurrence du judaïsme rabbinique. Pour s’en convaincre il suffit de s’en référer aux sources juives anciennes qui renseignent généralement mieux que les articles un rapides de journalistes sommairement informés. Depuis l’exégèse talmudico-midrashique de la création à la remise des Tables de l’alliance, on perçoit le net souci de la tradition juive de ne pas nourrir une idéologie ségrégationniste pouvant donner à de l’intolérance ou, pire, de l’intégrisme. Lorsqu’on commente la création d’Adam, les érudits des Ecritures expliquent que D- tout puissant n’a voulu qu’un seul homme, origine unique de l’humanité. Mais pour quelle raison ? Pour que nul ne puisse prétendre descendre d’un Adam numéro 1 alors que d’autres seraient issus d’un Adam numéro 18 ou 39 !

    Concernant la remise de la Tora ou des Tables de la Loi, on souligne bien que la remise s’est faite en plein désert qui n’appartient à personne en propre, donc accessible à tous et que tout un chacun aurait pu en bénéficier. Mais pour recevoir cette loi, il faut d’abord être accord avec les principes qu’elle pose.

    Conclusion : une religion qui s’interroge sur les motifs ayant poussé D- à la distinguer d’une grâce particulière n’a pas, dans ses gènes, les graines de l’intégrisme. En revanche, la haine vouée à Israël depuis sa réinstallation sur la terre ancestrale peut bien avoir donné naissance à de l’intégrisme qui n’est alors qu’un sous produit du rejet initié par des voisins intransigeants.

    Comment voulez vous que des personnalités religieuses d’un pays dont ses voisins cherchent la disparition depuis des décennies ne se laissent pas aller parfois à des comportements ou des attitudes condamnables ?