Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 980

  • ARINE LE PEN ET JEAN LUC MELENCHON : LES DEUX FRONTS

    MARINE LE PEN ET JEAN LUC MELENCHON : LES DEUX FRONTS

    Ce fut un débat moyen par la qualité des éhcnages mais dont le principal mérite est d’avoir contribué à dégager avec plus de netteté ce qui sépare ces deux leaders, de l’extrême gauche et de l’extrême droite sur des points fort importants comme l’immigration, l’identité nationale, l’islamisation d e France, la fiscalité et l’Europe (sortie de l’Euro)
    Les écarts sont trop grands pour qu’il soit passible de dégager un point d’équilibre. Il n’y a rien de commun entre ces deux leaders si ce n’est qu’ils s’adressent tous deux au même électorat , ce qui en fait des rivaux acharnés.
    Au plan personnel, M. Mélenchon a toujours sa gouaille populaire et populiste tandis que M. Le Pen conserve ce petiot sourire en coin chaque qu’elle pense avoir mis son adversaire politique et doctrinal en difficulté.
    Les auditeurs et téléspectateurs retiendront sûrement que les deux protagonistes divergent gravement sur l’avenir de la France, sur la définition de son identité culturelle et religieuse et leurs idéaux sociaux.
    Le point qui me paraît toucher le plus les Français est l’attitude à adopter face à l’islam, revenu sur les devants de la scène depuis les révolutions d’Egypte et de Tunisie. Même si’ls ne le disent pas ouvertement, les citoyens silencieux s’inquiètent gravement de ce qu’ils nomment (à tort ou à raison ) l’islamisation de la France. L’immigration est, on le sait depuis toujours, le cheval de bataille du Front National et cela ne va pas changer du jour au lendemain.
    En ce qui concerne l’économie, on ne comprend pas très bien comment les deux leaders de ces partis marginaux pourraient appliquer leurs programmes respectifs dont le point commun reste la méfiance envers l’Europe et la défiance à l’égard de sa monnaie.
    En fait, ce débat n’a rien apporté de nouveau, il a apporté plus d’auditeurs à cettte excellente télévision qu’est BFM Tv mais n’a pas singulièrement modifé la donne. Rien de nouveau, à part que les deux partis pêchent dans les mêmes eaux.

  • LE REVEIL DU MONDE ARABE : DU RJET DES DICTATURES AU MULTICULTURALISME

    LE REVEIL DU MONDE ARABE :  DU RJET DES DICTATURES AU MULTICULTURALISME
    La dictature, sous toutes les latitudes, ne permet pas le libre examen ni la liberté d’opinion. Cela va de soi car le moindre mouvement d’une pensée autonome s’en prenait au fondement même de ce système qui opprime les hommes.
    Faisons un pari et essayons de voir si la déferlante qui a balayé l’Egypte après la Tunisie est susceptible d’apporter cet oxygène de la pensée qu’est le  livre examen, notamment des textes religieux.
    Maintenant que tous les régimes dictatoriaux arabes se sentent menacés, et cela fait beaucoup de monde, est-ce que les hommes et les femmes de ces pays vont enfin jeter un regard scrutateur et critique (en somme un regard intelligent) sur les sources qui inspirent leur essence profonde ? Après s’être doté d’un régime politique convenable, des interdits théologiques d’un autre âge devraient progressivement disparaître car ils ne pourront jamais co-exister avec des idées démocratiques avances.
    Que pourrait-il alors se passer ? Probablement l’instauration d’un authentique dialogue des cultures permettant aux minorités non musulmanes de vivre, sans être inquiétées, dans un environnement majoritairement musulman. Mais aussi, au sein même de ce monde, le libre examen des sources religieuses, une sorte de critique textuelle comme elle existe chez les juifs et les chrétiens depuis Abraham ibn Ezra, l’Oratorien Richard Simon et le philosophe Bénédict Spinoza.
    Un prêtre maronite fort connu mais que je ne nommerai pas car il m’a prié de ne pas le faire, me confiait un jour que ce qui le heurtait le plus, lui chrétien vivant dans un monde musulman, teanit à deux choses : le refus absolu de toute critique des textes religieux et le confinement des femmes dans des fonctions subalternes.
    Et d’ailleurs, on a vu le rôle joué par les femmes dans la révolution égyptienne et aussi dans celle  de la Tunisie.

  • SANS SES AGRICULTEURS LA FRANCE N’EST PLUS LA FRANCE

    SANS SES AGRICULTEURS LA FRANCE N’EST PLUS LA FRANCE
    Vu avec beaucoup d’émotion hier soir, samedi peu avant vingt heures dans l’émission de Thierry Ardisson, Salut les terriens, un agriculteur qui s’est opposé au ministre de la fonction publique. L’homme, indigné et au bord des larmes, expliquait comment il avait, acculé, pris la décision de faire arracher ses pommiers car il vendait aux grandes surfaces ses pommes à 17 cts d’Euros le kg alors que cela lui revenait nettement plus cher. Et surtout qu’il retrouvait ses pommes à plus de 2 € le kg dans ces mêmes grandes surfaces. C’était déchirant à entendre et à vivre.
    Il fut aussi question de ces agriculteurs qui se suicident, de ces productrices de lait qui travaillent à perte et de ces contrats envisagés par le parlement européen de Strasbourg qui ouvrent la voie aux produits d’Afrique du Nod et d’Amérique du sud. Ce qui va donner le coup de grâce à nos productions agricoles et laitières.
    Qu’on se le dise : la France sans ses agriculteurs, ses éleveurs et ses producteurs de lait ne sera plus la France. Aurait-on oublié la phrase frappée au coin du bon sens qui vantait les deux mamelles de la France ?
    Ceux qui admettent ce changement brutal, voire la mutation de la France qui irait d’un pays dévoué à l’agriculture à un pays comme l’Allemagne, spécialiste des industries lourdes et de pointe, arguent de la mondialisation. Qu’est-ce à dire ? Tout simplement que le travailleur africain ou arabe ou chinois se fait payer  nettement moins cher que l’ouvrier français… Cet argument n’est pas dépourvu de fondement : mais alors devons nous avaliser une baisse constante du pouvoir d’achat de nos agriculteurs ? J’avoue ne pas savoir.
    Ce que je sais en revanche, c’est que nous tenons tous à la France de notre enfance avec son lait, son beurre et ses excellents fromages. Je goûte aussi, cependant, le bon gruyère suisse…