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  • Les écrivains israéliens au Salon du livre à Paris

     

        Fallait-il vraiment s'émouvoir de l'invitation de plusieurs dizaines d'écrivains isréaliens au Salon du livre, comme le font depuis quelques semaines déjà nombre d'écrivains arabes? On reproche aux organisateurs de mettre à l'honneur un pays qui aurait, dit-on, à se reprocher le non-respect des droits de l'homme et une politique violente au Proche Orient…

        Cette attitude unilatéraliste suscite quelques interrogations dont la première est celle-ci; quel rapport existe-t-il entre des écrivains libres (dont certains sont de gauche et adressent des critiques virulentes à leur gouvernement) et la politique d'un Etat souverain, tenu d'asurer la sécurité de ses citoyens?

         Par ailleurs, si on ne dialogue pas avec des gens de culture qui œuvrent pour élargir les perspectives et l'esprit de leurs concitoyens, comment règler les conflits par des moyens pacifiques? 

       Il existe malheureusement une discrépance, un profond fossé entre les parties bélligérantes au Proche Orient. Depuis les accords d'Oslo, accords, certes, imparfaits, mais inimaginables il y a seulement quelques années, on assiste à un changement radical: alors que les ennemis d'hier ne se rencontraient que pour s'entretuer, ils parlent enfin. Au lieu d'approfondir cette voie et de chercher des solutions pacifiques, les radicaux islamistes perpètrent des attentats et veulent aussi interdire le dialogue. Cette erreur est funeste.

       Qu'ils viennent donc exposer leurs vues; celles-ci seront écoutées mais il leur faudra aussi prendre en considération les critiques de leurs contradicteurs. Y sont-ils prêts? Ce n'est pas sûr…
     

  • L'interview du Président Nicolas Sarkozy au Figaro

     

        La récente interview du président Sarkozy au journal Le Figaro a le mérite de la clarté. Elle ne marque aucun virage ni aucun revirement. Il n'y aura pas de grand chambardement après les élections municipales, ni de changement de cap. Le Premier Minsitre restera à son poste tandis que les réformes et l'ouverture à gauche se poursuivront. 

        L'impression qui prévaut est que le Président a pris la mesure véritable du pays, qu'il comprend mieux sa nature profonde et tire les leçons de son action à la tête de l'Etat.

           La notion de rupture, si présente au tout début de son mandat, est mieux intégrée dans l'ensemble de l'action du Président: le train des réformes, les changements dans la politique étrangère, la réconciliation avec les Etats Unis,  une bonne maîtrise des flux migratoires, une sécurité des personnes et des biens mieux assurée, bref, tout le programme électoral connaît un très bon début de réalisation.

          Dès cette semain, le Président va recevoir en visite d'Etat le président israélien Shim'on Pérés, ce qui va probablement mécontenter les Etats arabo-musulmans, devenus méfiants par ce qu'ils tiennent pour un penchant inquiétant de Nicolas Sarkozy du côté d'Israël.

           Enfin, au plan intérieur, l'échéance la plus immédiate est assurément le vote de dimanche que le Président s'engage à considérer dans toutes ses implications. Mais demeurant fidèle à l'esprit de la Ve République, il souligne que son mandate dure cinq ans et que le scrutin des deux dimanches qui viennent sera, certes, important, mais ne remettra pas en cause la politique qu'il mène au plan national…

             On notera aussi que le Président conserve à Monsieur Claude Guéant, Secrétaire Général de l'Elysée, tout sa confiance et l'assure de son amitié.
     

  • L'attentat de Hérusalem du 5 mars 2008

     

     

        Si les détails communiqués par les radios et les télévisions devaient se vérifier, tant sur l'identité du meurtrier des jeunes élèves de la Yeshiva de Jérusalem que sur l'origine des commanditaires, alors nous pouvons affirmer sans  crainte d'être démenti, que le conflit entre Israël et ses voisins palestiniens d'une part, et Israël et  les palestiniens de Jérusalem est , d'autre part, va changer de nature.

         Ce n'est pas la première fois que des citoyens arabes d'Israël signent des attenttats meurtriers; la cafétéria de l'Université Hébraïque de Jérusalem où un peintre palestinien avait introduit une bombe qui fit une victime, un jeune étudiant français; l'attentat contre un autobus de Hérusalem commis par deux jeunes filles palestiniennes; et hier, ce nouvel attentat, censé répondre aux incursions israéliennes à Gaza, elles-mêmes provoquées par des tirs de roquette sur Sedérot et Ashkélon…

          Il ne faut pas se demander désormais si Israël va intervenir mais plutôt quand et où… Cette région prétendûment choisie par Dieu serait-elle maudite aux yeux des hommes? Ne connaîtra-t-elle donc jamais la paix? Le monde entier a, depuis des siècles, connu des zones de tension, des guerres et des dévastations, et pourtant, la raison a fini par l'emporter et la paix s'instaurer.

          Que faire, oui, que faire?